Ferrari : ’Le potentiel n’était pas là’ pour lutter avec Mercedes F1

Charles Leclerc n’a pas caché sa déception à l’arrivée du Grand Prix de Belgique, qu’il a terminé en quatrième place. Bien qu’il pourrait passer troisième si George Russell est disqualifié, le pilote Ferrari s’inquiète du retard sur Mercedes F1.

"Ce n’était pas bien ! On pensait être au niveau de Mercedes aujourd’hui et ils avaient un peu plus de performance" a déclaré Leclerc. "McLaren et Red Bull étaient là où on les attendait, on les a gardés derrière à la fin et c’est positif. Mais Mercedes fait le doublé, ce n’est pas une bonne chose pour nous."

"On est déçus, bien sûr. On s’attendait à plus de graining sur les pneus durs et ce n’est jamais arrivé. Les durs étaient les meilleurs pneus aujourd’hui, on a eu plus de mal en mediums. J’aurais aimé faire une meilleure course avant la pause, on a fait de notre mieux mais le potentiel n’était pas là."

Carlos Sainz ne pense pas que son équipe soit de retour en lutte pour la victoire : "Quand on voit le rythme de Mercedes, Red Bull et McLaren en course, je ne pense pas. Je pense qu’il y a encore deux ou trois dixièmes. Avec cette voiture, nous sommes partis en pole et nous avons quand même terminé quatrième."

"Avec ma voiture, j’avais l’impression que nous étions sur le point de monter sur le podium, mais dès que tout le monde a changé ses pneus, on a pu voir à quel rythme tout le monde roulait. Même si je me sentais très compétitif et rapide lors de mon dernier relais, quand on m’a annoncé les temps des autres, je me suis dit que je n’étais pas aussi rapide que je l’aurais voulu."

La SF-24 avait plus de potentiel en fin de course, mais cela apportait aussi des ennuis : "Il y avait plus de rebondissements à la fin de la course, donc plus nous poussions à haute vitesse, plus nous avions de problèmes. Alors, dans le dernier relais, c’était un peu plus, mais ce n’était pas fou."