Ferrari a apporté des ‘correctifs’ pour exploiter le potentiel de la SF90 à Bahreïn

Binotto s’attend à une réaction dès ce week-end

Par Alexandre C.

26 mars 2019 - 08:17
Ferrari a apporté des ‘correctifs'

Lors du Grand Prix d’Australie, Ferrari était la deuxième force en qualifications, et la troisième en course. La Scuderia va-t-elle montrer un meilleur visage à Bahreïn ? Ferrari espère avoir, dans ce but, réglé ses soucis de réglages et d’exploitation des pneus…

Mais si l’équipe italienne peine dimanche prochain, comme en Australie, les tifosi pourront s’inquiéter pour de bon. Heureusement, le circuit de Sakhir est bien dissemblable de celui de Melbourne, ce qui signifie que Ferrari pourrait se reprendre, peut-être même de manière spectaculaire.

« Le circuit de Sakhir a des caractéristiques très différentes de celui de Melbourne » confirme Mattia Binotto, le directeur d’écurie. « La motricité et le freinage sont les deux facteurs-clefs du circuit. »

Mattia Binotto explique que la Scuderia a essayé d’identifier ce qui avait cloché à Melbourne pour rebondir à Bahreïn.

« Nous devrons nous assurer d’avoir compris et rectifié les domaines dans lesquels nous étions en faiblesse à Melbourne, car nous avions été incapables d’exploiter pleinement le potentiel de notre voiture. Nous nous attendons à voir les effets des correctifs que nous avons faits. »

« Nous avons bien conscience du fait que nos concurrents seront, de nouveau, très forts. Avec cela à l’esprit, nous avons hâte de revenir sur la piste et de nous confronter à eux. »

Sebastian Vettel, de son côté, a un certain standing à défendre à Bahreïn : personne n’a gagné autant que lui (quatre victoires) dans le royaume.

« Il est difficile de trouver le bon rythme dans le désert, principalement en raison du sable que le vent disperse sur la piste. Par conséquent chaque tour est difficile, ce qui peut être un facteur décisif, surtout en qualifications » explique l’Allemand.

« Si vous bougez de juste quelques centimètres de la trajectoire idéale vous commencez à glisser et vous pouvez gâcher un tour, car vous ne pourrez compenser le temps perdu à ce moment. Donc le coût d’une erreur est significativement plus élevé que sur d’autres pistes. »

Sebastian Vettel est un habitué des victoires et des podiums à Bahreïn, mais son coéquipier, après un premier Grand Prix prometteur, pourra-t-il créer la surprise en le devançant ? Charles Leclerc n’était certes pas à l’aise sur le circuit bahreïni l’an dernier, dans la Sauber, mais ce n’était que son deuxième Grand Prix en F1…

« C’est une piste plutôt technique » estime Charles Leclerc. « Nous sommes souvent confrontés à des conditions extrêmes là-bas. Il est donc intéressant d’essayer des réglages différents en essais libres, pour se préparer à toute éventualité. »

« J’aime vraiment piloter sur cette piste. J’y ai couru en F2 et j’étais immédiatement satisfait de mon pilotage. L’an dernier, c’est vrai que ce fut un peu plus difficile pour moi, mais je n’en étais qu’au début de ma carrière en F1. Cette année, j’ai hâte de courir à Sakhir avec Ferrari, et j’entends bien ramener un bon résultat. »

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