Famin déplore un accrochage coûteux entre ses deux Alpine F1
"Cela nous a coûté cher en performance et en temps au tour"
Bruno Famin, directeur de l’équipe Alpine F1, n’a pas de quoi se réjouir après Suzuka.
Les deux A524 ont été loin du compte mais le Français met ça sur le compte de l’accrochage entre ses propres pilotes au 2e départ.
"Notre course a été compromise par les dégâts sur nos deux voitures lors d’un incident de course au deuxième départ arrêté. Les deux monoplaces ont subi d’importantes pertes d’appui, ce qui nous a coûté cher en performance et en temps au tour. Malgré cela, nous manquons de rythme et nous devons continuer à progresser dans tous les domaines et à améliorer la voiture."
Esteban Ocon est parti 15e avec des pneumatiques tendres neufs et s’est classé 15e. Il s’est arrêté au 19e tour pour chausser de nouvelles gommes dures et au 33e pour des médiums neufs.
"Ce n’était pas une course simple aujourd’hui. Nous avons subi quelques dégâts au départ, puis nous avons essayé différentes options stratégiques pour nous donner une chance de nous battre. Nous n’avons finalement pas été assez rapide pour rivaliser et contenir nos concurrents après la relance. C’est dommage d’avoir dû composer avec une voiture abîmée, mais je ne pense pas que cela ait changé grand-chose au tableau d’ensemble. Nous avons eu du mal avec le rythme de course par rapport aux qualifications, donc nous avons beaucoup de choses à analyser et j’espère que nous pourrons revenir plus forts pour la prochaine épreuve à Shanghai."
Pierre Gasly est lui parti 17e avec des pneumatiques tendres neufs et s’est classé 16e. Il s’est arrêté aux 16e et 32e tours pour chausser de nouvelles gommes dures.
"Nous avons malheureusement connu un très long après-midi à Suzuka. Il y a du positif, comme nos deux très bons départs arrêtés. Lors du deuxième, après le drapeau rouge, j’ai doublé la Haas, puis Esteban, avant de me retrouver à côté de Yuki [Tsunoda]. J’étais alors coincé entre les deux, d’où ce malheureux incident de course. J’avais des dommages importants sur le plancher, nous coûtant environ trente points d’appui et du temps au tour. Dès lors, la course était très compliquée et nous ne pouvions pas faire grand-chose, si ce n’est attaquer le plus possible. Nous ne sommes pas là où nous voulons être, mais c’est bien d’avoir apporté nos premières évolutions ce week-end. Nous devons continuer à développer le concept et à apporter des pièces dès que possible comme nous en avons besoin pour améliorer notre position actuelle."
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