Déconcerté, Ricciardo a fait ‘un pas en arrière’ sur les réglages pour trouver un plan B
Une remise en question ?
Alors qu’à Barcelone Daniel Ricciardo avait laissé entrevoir des signes de progrès, le Grand Prix de Monaco a été très douloureux pour le pilote McLaren, qui a fini un tour derrière son coéquipier en Principauté. Une vraie claque.
Est-ce dû à la nature très spécifique du circuit de Monaco ? Ou est-ce le signe que Daniel Ricciardo n’y arrive décidément pas avec sa McLaren ?
Quoiqu’il en soit avant Bakou, l’Australien a tout fait pour faire le point sur la situation, afin de rebondir impérativement ce week-end ! Il explique sa méthode…
« J’ai passé quelques bons jours dans le simulateur la semaine dernière ; nous avons pris un peu de recul pour comprendre ce qui se passe, nous sommes revenus une étape en arrière, un cran en arrière, pour voir, disons, comment la voiture fonctionne et ce qu’il faut faire pour que la voiture fonctionne bien. »
« Je ne veux pas dire que nous sommes partis de zéro, car nous avons appris un peu lors des premières courses, mais nous avons eu une approche plus ouverte et nous avons simplement essayé beaucoup de choses différentes, même des choses qui ne semblent pas, disons, correctes ; nous les essayons et nous comprenons pourquoi cela ne fonctionne pas. »
« Nous avons beaucoup joué avec certains éléments, et certainement certaines choses me semblent maintenant plus claires et c’était vraiment productif de faire cela, et oui, je suis impatient de le prouver sur la piste. »
Le grand problème de Daniel Ricciardo demeure l’adaptation de son style de pilotage à la McLaren... Il vaut mieux cela que l’inverse puisque McLaren ne va bouleverser l’aérodynamique d’une voiture qui fonctionne bien pour son pilote le moins performant.
« Il s’agit d’essayer d’adapter mon style pour qu’il fonctionne mieux avec la voiture, et parfois je souhaite faire ce que je pense être juste et ce qui a fonctionné ces dernières années, et disons... ça ne marche pas très bien en ce moment. »
« Et puis, on se demande "pourquoi ça ne marche pas ?" et ça devient frustrant et vous vous demandez : "mais ça devrait marcher" - donc je pense que la dernière semaine en particulier, j’ai pris du recul, je n’ai pas complètement voulu repartir de zéro, mais je suis parti d’un pas en arrière et j’ai construit. »
« Cela m’a aidé à comprendre beaucoup mieux ce que la voiture fait et ce que nous essayons de réaliser avec la voiture. »
Y a-t-il le feu dans la maison Daniel Ricciardo ? Pas encore : l’Australien demande de la patience - en tout cas, il sera patient de son côté, sans paniquer.
« C’est sûr que j’aurais aimé l’avoir [une compréhension totale de sa F1] maintenant ou il y a quelques courses, mais c’est peut-être là que je m’appuie sur mon expérience dans le sport et je sais juste... je vais utiliser cette expression... c’est un marathon pas un sprint. »
« Bien sûr, vous voulez être en mesure d’être performant à chaque course, mais je sais que, quelle que soit la course, quand ça s’emboîte et que vous êtes dans le vrai, les gens vont tout d’un coup revenir dans le train de Ricciardo ! »
« Donc, si vous avez sauté de ce train, ce n’est pas grave, il va continuer à avancer, et il y a encore des billets à vendre, donc c’est bon, je vous laisse remonter ! »
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