Colapinto a eu un grand soutien de la part des autres pilotes de F1

Norris, Albon et Leclerc en premier lieu

Par Franck Drui

12 septembre 2024 - 15:31
Colapinto a eu un grand soutien de (…)

Franco Colapinto a révélé que Lando Norris avait été le premier pilote de Formule 1 à lui envoyer un message lorsqu’il a appris qu’il ferait ses débuts au Grand Prix d’Italie.

Williams a choisi de modifier son duo avant le week-end à Monza, Colapinto ayant été choisi pour remplacer Logan Sargeant pour les courses restantes.

L’Argentin, qui est jeune pilote Williams depuis janvier dernier, occupait la sixième place lors de sa première campagne en Formule 2 avant sa convocation en F1.

A la question de savoir s’il avait reçu des messages contenant des conseils de la part des pilotes de F1, Colapinto a révélé que Norris avait été le premier pilote à prendre contact avec lui.

"En fait, le premier message que j’ai reçu était de Lando dès que cela a été annoncé."

"Il venait de gagner la course d’avant [à Zandvoort] et il m’a envoyé un message, donc il était très gentil, très poli."

Colapinto s’est appuyé sur son coéquipier chez Williams, Alex Albon, et sur Charles Leclerc (Ferrari), qui a gagné à Monza, pour des conseils alors qu’il se préparait pour ses débuts en F1.

"J’ai parlé lors de la Parade des pilotes avec Charles, Lando, Alex, et ils m’ont donné quelques conseils et certaines choses à savoir. J’ai eu du mal à gérer certaines choses, mais ils m’ont aidé. C’est très difficile, vous savez. Tant que vous ne conduisez pas la voiture, c’est comme… Ils m’ont dit avant de conduire une Formule 1, c’est très dur pour les freins, c’est impressionnant à quel point elle a de l’accélération."

"Ensuite, la puissance, la rapidité dans l’entrée des virages. Et vous pouvez l’imaginer, mais tant que vous ne la conduisez pas, vous ne vous en rendez pas vraiment compte, vous n’avez pas la sensation de ce que c’est. C’est incroyable en essais mais c’est pareil en course. Il faut le faire pour comprendre certaines choses."

"Même s’ils vous le disent, vous répondez ‘ouais, ouais, je comprends’, mais tant que je ne le vis pas, c’est difficile de le ressentir. Il y a eu beaucoup de pilotes qui sont venus vers moi depuis, ils sont très gentils et serviables. Je pense que c’est une grande communauté en F1 et ce sont les meilleurs pilotes du monde."

Colapinto n’a jamais effectué un tour sur le circuit de Bakou, où se déroulera le Grand Prix d’Azerbaïdjan ce week-end, mais il a l’intention d’adopter la même approche qu’à Monza.

"L’objectif est de progresser lentement. Je pense que c’est très similaire à Monza. À Monza, je ne connaissais pas la voiture, maintenant je ne connais pas le circuit, donc c’est toujours une chose à apprendre. Comme Oli [Oliver Bearman] l’a dit auparavant, trois essais libres sont plus que suffisants pour que nous apprenions la piste."

"Je n’ai pas roulé sur beaucoup de circuits urbains, mais j’espère avoir fait suffisamment de préparation dans le simulateur et avoir travaillé très dur avec l’équipe pour être rapidement dans le rythme. La réalité, c’est que je ne connais pas les sept prochaines courses, et nous savons que ce sera difficile, que cela fait partie du risque, et que ce sera une expérience formidable."

"Je sais donc que ce sera difficile, mais je fais beaucoup de travail et je me prépare beaucoup pour être prêt. Bien sûr, je pense que nous avons une F1 pour pouvoir marquer des points, et je vais essayer de faire de mon mieux."

"Il faut y aller étape par étape, séance par séance, et ensuite voir où nous en sommes."

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