Cinquième à Bakou, Leclerc ne s’est pas amusé

Charles Leclerc a terminé cinquième du Grand Prix d’Azerbaïdjan et a signé le meilleur tour en course, mais n’a pas pris de plaisir pendant la course, comme il l’explique après l’arrivée. Il regrette une stratégie inversée à cause de la stratégie et une perte de temps avec les gommes médiums usées.

"Pas du tout, j’étais un peu seul au monde pendant toute la course, après je me suis fait passer, je n’ai pas regardé mais je pense qu’il y a une raison derrière ça. J’aurais aimé m’arrêter avant de me faire passer, les Mercedes sont passées, puis Seb [Vettel], il y avait mieux à faire aujourd’hui mais c’est comme ça."

"J’ai demandé s’il y avait la possibilité de revenir, ils m’ont dit que non. Il n’y avait plus la possibilité de les rattraper et il a fallu économiser les pneus et faire le meilleur tour quand je le pouvais. En pneus médiums, nous étions très, très forts et c’est avec ces pneus que les leaders ont fait leur plus long relais. Cela aurait pu être une bonne course mais pour être honnête, il n’y avait pas de problème avec Ferrari, juste de mon côté."

Il a été élu pilote du jour, mais cela ne l’émeut pas, notamment après l’accident des qualifications : "Bon, c’est plutôt positif ça, mais dans la voiture je n’étais pas très content. Au départ, j’aurais pu être plus agressif, je ne l’ai pas été assez et j’apprendrai de ça, mais le problème ça reste hier. Mais je reviendrai plus fort à la prochaine."

Ferrari a une nouvelle fois déçu ce week-end, nettement en retrait de Mercedes, et en particulier en course, où les Flèches d’argent ont été dominantes : "Ça fait quatre week-ends qu’on dit ça mais c’est pas aussi mauvais que ça en a l’air. En performance qualif ça va, mais en course on est plus loin, quand ils ont commencé à aligner des tours rapides en pneus usés on n’a pas pu suivre, mais ce n’est pas la panique non plus."