Cadillac F1 peut prendre de l’avance pour 2026 mais...

Toutes les équipes de Formule 1 doivent attendre le 1er janvier l’année prochaine pour pouvoir travailler sur les monoplaces de 2026, avec l’arrivée des nouvelles règles qui ne seront pas connues en détail avant.

Mais Cadillac F1, qui arrive sur la base des travaux déjà entrepris par Andretti Global, peut-elle bénéficier d’une certaine avance ? A priori non mais les patrons d’équipe restent vigilants.

"Ils ne devraient pas, et je ne crois pas qu’ils en aient, un ensemble de réglementations," commente James Vowles, directeur de Mercedes F1.

"Premièrement, parce qu’elles ne sont pas terminées et doivent être ratifiées. Lors de la dernière Commission F1, nous avions encore pas mal d’éléments aérodynamiques en suspens. Et ce sont ces surfaces qui sont la partie délicate."

"Y a-t-il donc une longueur d’avance ? C’est potentiel pour cette année, par exemple, car ils sont complètement en dehors de tout plafond, peut-être. Mais je pense que c’est assez bien contrôlé par certaines réglementations de la FIA. C’est à la FIA de réglementer leur développement l’année prochaine."

Mike Krack, pour Aston Martin F1, se dit "d’accord avec l’analyse de James."

"Il n’y a pas non plus de gouvernance avant l’année N-1, pour ainsi dire. Donc tout ce que quelqu’un fait avant cela dépend de lui, de la FIA, ou personne n’a les moyens de le réglementer. Mais ensuite, je pense qu’à partir du 1er janvier, il ne reste que 12 mois pour mettre tout cela en place et fabriquer une voiture. C’est une tâche énorme. Donc même s’il y avait une petite avance, je pense que cela s’équilibrera très rapidement."

Chez RB F1, Laurent Mekies est aussi confiant.

"Cela a été très bien expliqué. Je pense qu’autant vous pouvez considérer 2024 comme un espace où vous pourriez avoir une longueur d’avance, au moment où le 1er janvier arrivera, alors tout sera bien contrôlé par la réglementation et la tâche est toujours énorme après cela quand vous êtes une toute nouvelle équipe."