Brad Pitt sur le film ’F1’ : Lewis Hamilton a été ‘le test d’authenticité ultime’

Il a été enthousiasmé par le tournage

25 juin 2025 - 12:25
Brad Pitt sur le film 'F1' : Lewis Hamilton a été ‘le test d'authenticité ultime'

Passionné de course, Brad Pitt s’est aussi mis au pilotage pour tourner, avec le maximum de crédibilité possible, le film F1, dont nous avions brossé la critique plutôt positive récemment.

Le très célèbre acteur américain a même étonné et convaincu un certain Lewis Hamilton de ses talents de pilotage – le pilote Ferrari a été soufflé par la vitesse d’adaptation de Brad Pitt.

« J’ai toujours aimé la course » a ainsi confirmé Pitt au site officiel de la F1 alors que le film sort aujourd’hui dans toutes les salles européennes.

« Mes plus lointains souvenirs sont ceux de Jackie Stewart. Je me suis ensuite beaucoup intéressé au MotoGP. Puis j’ai commencé à me tourner vers la F1, et nous y voilà. »

« J’essaie de faire un film de course depuis 20 ans. J’ai essayé les motos, les voitures, différentes disciplines, et pour une raison ou une autre, cela n’a jamais abouti. »

« Nous avons eu un grand élan derrière nous pour ce film, les gens s’intéressaient de plus en plus à la F1, donc nous avons pu faire venir une entreprise comme Apple pour vraiment nous soutenir. »

« Au moment où l’on verra le film, il sera indéniable que nous pilotons les voitures. Nous ne sommes pas assis sur un plateau de tournage avec des ventilateurs… »

Que peut dire Brad Pitt sur l’apport de Lewis Hamilton ? En quoi le pilote Ferrari a-t-il été un vrai conseiller spécial pour le film ?

« Tout le monde a contribué à peaufiner ce projet, puis Lewis est arrivé pour le test d’authenticité ultime. Nous tenons quelque chose. »

« C’est vraiment amusant, excitant, aventureux, et on le ressent. C’est mon cas. J’espère que d’autres le ressentiront aussi. »

« Le savoir de Lewis a été d’une aide immense. Il nous a gardés dans le droit chemin, en disant : ‘Non, ça ne passe pas’, jusqu’au son. »

« Il peut réellement le distinguer et dire : ‘Non, ça, c’est le virage 12, pas le virage 16. »

Pitt n’a enfin pas manqué de rendre hommage aux pilotes et aux équipes de F1 qui ont tous accueilli le film et la « 11e équipe imaginaire », APXGP, dans les paddocks et même sur la grille.

« Je dois tous les remercier en F1. Les équipes ont été si généreuses avec nous, si accueillantes, et elles jouent un rôle dans ce film. Les pilotes, la F1 nous a ouvert toutes les portes… »

« C’est incroyable la façon dont ils nous ont permis de nous intégrer à leur saison. Nous avons essayé de ne pas gêner et ils ont été vraiment sympas avec nous – je ne les remercierai jamais assez. »

« Ce fut l’une des expériences les plus extraordinaires que j’aie vécues. Cela se voit. Au final, si les gars dans la voie des stands disent : ‘Beau travail’, alors nous aurons réussi. »

Pitt a adoré ses sensations au volant d’une McLaren F1

Pitt n’a pas eu l’occasion de piloter une vraie Formule 1 pour le film, la production utilisant des F2 modifiées. Mais l’acteur a enfin pu le faire il y a quelques jours avec McLaren, sur le circuit des Amériques, à Austin.

« J’ai atteint les 317 km/h ! Je voulais vraiment atteindre les 320 km/h, ça me fait un peu mal. Il me manque 3 km/h dans la ligne droite. Je n’ai jamais rien ressenti d’aussi intense de ma vie, car on est tellement concentré, sans pour autant être tendu. »

« On est dans un groove sublime. C’est vraiment extraordinaire. J’essaie d’expliquer cette sensation d’appui, mais j’échoue à chaque fois, car on essaie de faire comme si on était dans les montagnes russes, mais ce n’est même pas vrai, car on sent un point d’appui sous soi. On est dedans. »

« J’ai fait de la voltige une fois, et c’était vraiment très proche. Mais malgré tout, c’est une sensation unique, une exaltation absolue. Je suis toujours excité une semaine après . Et je ne peux que remercier Zak Brown et l’équipe d’avoir passé la journée avec Lando. Et quel bonheur ! »

« La montée en puissance est énorme par rapport à la F1. C’est sûr que la montée en puissance est inédite. C’est juste plus, plus, plus, plus de freins, plus de vitesse, plus de puissance en virage. Je veux y retourner et je veux battre le chrono. Je veux battre le chrono ! »

Pour Idris, une préparation cinématographique et sportive à la F1

Aux côtés de Brad Pitt, l’acteur Damson Idris, quoiqu’un peu effacé par la performance de son « coéquipier » dans le film, a lui aussi dû s’entraîner au pilotage des monoplaces.

« Oui, à cent pour cent. J’ai regardé tous les films de course possibles. Le dernier que j’ai pu voir était peut-être Ford v Ferrari ou Gran Turismo. L’un des plus importants pour moi fut Rush, parce que j’ai senti que le film avait tellement de cœur, et je savais que ce serait un objectif majeur pour notre film : qu’il transcende le simple fait d’être un film de course. »

« Je dirais qu’il y a eu environ sept mois d’entraînement, de voiture en voiture, que ce soit des F4, des F3, des F2. Nous avons aussi un peu joué avec les F1 lorsque nous étions en France. »

« Ah, la première fois que je suis monté dans les voitures, et que je descendais la ligne droite de Silverstone, nous n’avions pas encore réglé les casques, donc il y avait encore du vent qui s’y engouffrait. Mon casque n’arrêtait pas de se soulever dans la ligne droite et mon visage tremblait. »

« Cela m’a juste fait développer un nouveau respect pour les pilotes, des gens qui ont fait ça, vécu ça, respiré ça toute leur vie. J’ai juste développé un plus grand respect pour eux. Et je savais que, au-delà des gens sur la piste, les gens en coulisses qui participent à la construction de ces machines incroyables, je leur tire mon chapeau. »

Le film raconte une rivalité assez classique entre coéquipiers chez APXGP – ne manquant pas de déclencher des crashs fratricides. Rien de très nouveau sous le soleil en F1, ce dont Idris était bien sûr conscient.

« Dans le monde de la Formule 1, je dirais que votre plus grand concurrent en tant que pilote est votre coéquipier. Quelle que soit l’issue de la course, c’est la personne que vous voulez battre, donc cela seul est une raison pour que les deux personnages s’affrontent. »

Idris a été aussi impressionné par les conseils techniques et l’apport de Lewis Hamilton pendant l’ensemble du tournage. Mais concrètement, en quoi ont consisté les conseils du pilote Ferrari ?

« Quand on pense à la Formule 1, on pense à Lewis Hamilton, à mon avis, peu importe qui l’on est. L’avoir comme producteur sur ce film fut un tel cadeau, car à chaque étape, il a pu déceler ce qui n’allait pas, nous reprendre sur des choses qui n’arriveraient pas, et il a pu le faire avec confiance. »

« Il a pu imposer cela, et nous le respectons tous énormément. Et le simple fait de l’avoir comme producteur, encore une fois, rassure tout le monde dans l’univers de la F1 sur le fait que nous n’étions pas là pour jouer. »

« Nous étions là pour être respectueux, et pour faire la représentation la plus fidèle et la meilleure possible de la Formule 1. »


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