Avant ses débuts chez Red Bull, Albon ‘ne s’inquiète pas’ et ‘garde les pieds sur terre’

Alexander Albon vivra un grand moment ce week-end : le Thaïlandais disputera son premier Grand Prix avec l’écurie-mère, Red Bull, une dizaine de jours après avoir été promu depuis Toro Rosso, en remplacement de Pierre Gasly.

Le rookie mesure aujourd’hui le chemin parcouru et l’immense opportunité qui lui est offerte par Christian Horner, Helmut Marko et tout l’état-major de Red Bull. Il sait aussi – le sort réservé à Pierre Gasly le démontre assez – qu’il devra immédiatement se montrer performant, s’il ne veut pas retourner à Faenza l’an prochain.

« Peu de pilotes obtiennent la chance de piloter une voiture capable de gagner une course si tôt dans leur carrière. Donc c’est une opportunité formidable que de conduire pour Red Bull. C’est une grande étape de franchie, une grande différence. L’usine Red Bull est beaucoup plus proche de chez moi, ce qui est pratique ! »

Alexander Albon vise-t-il un podium dès son premier Grand Prix, ou se laissera-t-il une ou deux courses d’adaptation ?

« Nous savons ce dont la voiture est capable, nous avons vu ce que Max a pu réaliser cette année. Je veux voir comment [un Grand Prix dans une Red Bull] se compare à ce à quoi j’étais habitué. Mais dans le même temps, je sais que ce week-end est mon premier dans la voiture. J’apprends encore, je m’améliore toujours comme pilote, et il y a vraiment plus à venir. »

« Je sais que l’une des principales différences, sera le bruit, l’attraction médiatique que ce transfert a générés. Mais je garde les pieds sur terre. Je me concentre juste sur le travail que j’ai à faire à Spa. J’aurai à écouter et à observer beaucoup de choses. »

Le Thaïlandais commence sur un circuit sélectif, un tracé de pilotes, Spa-Francorchamps. Est-ce le meilleur circuit pour commencer comme une nouvelle carrière en F1 ?

« La piste est sympathique, je pense que tout le monde l’adore. C’est vraiment une piste de pilotes, elle est rapide, et il n’y a pas beaucoup de zones de dégagement. Vous sentez que c’est un circuit de la vieille école, vous sentez vraiment que vous êtes à la limite et vous savez que si vous commettez une erreur, vous serez dans le mur. C’est quelque chose que les pilotes adorent. »

« Spa n’a pas nécessairement été un circuit qui m’a beaucoup souri, mais nous avons obtenu des podiums ici en F2 l’an dernier. Et puis, on ne sait jamais ce qui va arriver avec la météo. »

En définitive, Alexander Albon se sent-il prêt pour ses grands débuts chez Red Bull ? L’écurie autrichienne l’a-t-elle assez guidé, malgré le contexte particulier de la pause estivale ?

« Nous avons fait autant de préparation dans le simulateur que possible, donc à partir de maintenant, il s’agira de passer par toutes les procédures avec l’équipe, d’apprendre à connaître tout le monde. Ce devrait être bon ! »

« C’est une grosse étape à franchir, mais je sens que j’ai déjà franchi de grosses étapes par le passé, en saisissant les opportunités qui se présentaient. Je ne m’inquiète pas. Je suis concentré et prêt pour être aussi fort que possible en cette deuxième moitié de saison. »