Alonso fustige encore la diffusion de ses messages radio par la FOM
"C’est toujours la même chose, le truc classique complètement hors contexte"
Fernando Alonso a déclaré que ses messages radio diffusés lors du Grand Prix du Japon de Formule 1 étaient « complètement hors contexte ».
Alonso a l’habitude d’envoyer des messages parfois irritants ou conflictuels et cette situation s’est produite lors de la course à Suzuka.
Alonso a été arrêté par Aston Martin au 11e tour, étant parmi les premiers du top 10 à rentrer aux stands, et un message a été diffusé dans lequel il disait "vous m’avez jeté dans la cage aux lions en m’arrêtant si tôt, incroyable".
Lorsqu’il s’est ensuite retrouvé derrière Esteban Ocon – une situation difficile accentuée par le déficit de vitesse d’Aston Martin en ligne droite – Alonso a déclaré : "il s’éloigne dans la ligne droite, alors pensez à quelque chose !"
"C’est toujours la même chose, le truc classique, la radio FOM complètement hors contexte," lance Alonso pour se justifier.
"Je ne sais pas exactement ce que les autres pilotes peuvent dire lorsqu’ils sont derrière une voiture plus lente et que dans la ligne droite, ils s’éloignent alors même lorsque vous ouvrez le DRS."
"Peut-être que les autres pilotes disent ’je vais bien, je suis content d’être derrière’, mais je préfère être motivé pour les dépasser en piste, j’étais plus lent même avec le DRS ouvert, j’ai appelé à une stratégie différente, nous nous sommes arrêtés, on les bat, c’est comme ça qu’on fait, on bat tout le monde en piste même si la radio est le point culminant. J’étais énervé parce que ce n’était pas le bon moment selon moi, c’est tout !"
Lorsqu’on lui a demandé s’il était inévitable qu’après 16 courses, il y ait des moments où il remettrait en question une décision de l’équipe, il a répondu : "Bien sûr. Je pense que nous avions deux trains de pneus durs, et les Ferrari n’en avaient qu’un. Nous avons essayé d’anticiper le premier relais, le premier arrêt, il faut aussi les forcer à s’arrêter tôt. Je comprends donc la stratégie. Il n’y a donc rien de mal à cela."
"Mais quand vous avez une voiture très lente dans les lignes droites et que vous êtes dans le trafic, il peut y avoir des moments de rage qui vous font perdre votre élan. C’est arrivé à Suzuka mais je vais parfaitement bien."
Le patron d’Aston Martin, Mike Krack, a soutenu Alonso malgré la dureté des messages parfois.
"Si le pilote ne faisait pas quelque chose comme ça, de quel type de pilote s’agit-il ? Je pense que c’est bien, pour nous, nous prenons cela comme une motivation, et aussi cela ouvre à une vision différente des choses."
Alonso a ensuite réussi à passer Ocon pour se classer en huitième position.
"Peut-être que l’arrêt anticipé était une erreur, mais facile à dire maintenant, je pense que le résultat final maximum est sans doute 8e sans Perez, donc derrière les quatre meilleures équipes ici, cela n’a pas beaucoup changé notre course, nous passons à la suivante."
Bien qu’il n’ait terminé que huitième, Alonso était satisfait du rythme de course d’Aston Martin.
"Je pense que le point positif est que le rythme de la voiture était étonnamment bon. Pour être honnête, je ne m’attendais pas à être aussi rapide que Ferrari et Mercedes mais c’était presque le cas. Je pense qu’avec une stratégie plus optimisée, nous aurions peut-être pu terminer sixième ou septième, et cela n’avait pas cette apparence après les qualifications. Le dimanche a donc été très bon pour nous et nous devons comprendre pourquoi."
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