Vasseur sur 2026 : ‘pour le moment, tout va bien…’ pour Ferrari
Cadillac, une bonne nouvelle pour Maranello aussi
En plus de devoir gérer la pression de la presse italienne, Frédéric Vasseur doit garder assez d’énergie pour guider ses troupes vers la révolution réglementaire de 2026.
Où en est la Scuderia dans sa préparation ? Frédéric Vasseur se veut-il confiant alors que son avenir se jouera sûrement sur les premiers Grands Prix de l’an prochain ? Le patron français s’est confié aux Echos sur ce point décisif.
« D’une année sur l’autre, on se fonde sur ce que l’on a appris pour apporter des améliorations. On se compare aux concurrents. Là, nous partons de zéro. »
« Aujourd’hui, la plupart des équipes sont mobilisées sur 2026 Il ne faut pas être arrogant, nous n’avons aucune idée de ce que préparent nos concurrents. Avant les premiers roulages, il est impossible de se situer par rapport aux autres. A ce moment-là, on avisera. »
Cadillac, une bonne nouvelle aussi pour Ferrari
Le patron français de l’équipe italienne se méfie-t-il aussi d’un plateau qui sera plus concurrentiel l’an prochain, avec l’arrivée de Cadillac et la transformation de Sauber en Audi ?
« Je ne dirais pas que c’est une source de stress pour nous » a-t-il voulu assurer aux Echos.
« Pour le moment, tout va bien pour Ferrari, mais avec la nouvelle réglementation, on ne sait pas ce qu’il peut arriver la saison prochaine. De manière générale, nous ne savons jamais ce que les autres ont conçu comme voiture et je ne veux négliger personne. »
« Du côté d’Audi, la préparation est la même que pour nous, car ils reprennent l’écurie Sauber, qui est engagée dans la saison en cours. Mais Cadillac peut se concentrer à 100 % sur la voiture de 2026 depuis deux ans, tout en étant motorisé par Ferrari. Cela peut être un atout pour eux. »
Frédéric Vasseur accueille-t-il favorablement l’arrivée d’une 11e équipe en F1 ? Malgré la baisse de recettes induite mécaniquement ?
« Avoir de nouveaux compétiteurs est globalement une bonne chose pour la Formule 1, ça apporte du changement. »
« Au moment où nous avons appris que nous ne serions plus dix, mais onze écuries, nous étions un peu réticents, c’est vrai. Mais pas à cause d’une potentielle baisse des recettes. Les revenus de la Formule 1 sont redistribués entre les écuries, alors beaucoup pensaient que nous ne voulions simplement pas réduire notre part du gâteau. Or, une fois divisée entre toutes les équipes, la somme représente une part assez marginale de nos revenus. »
« Nous voulions surtout comprendre ce que, dans les projections, une équipe supplémentaire pourrait apporter de positif à la Formule 1. »
Les arguments de Cadillac/General Motors ont donc porté y compris du côté de Ferrari.
« Oui, probablement. L’arrivée de Cadillac est plutôt quelque chose de positif. C’est une écurie américaine. Là-bas, ils adorent le show, le sport et le business. Et si nous sommes déjà très implantés en Europe où l’essor continue, mais de manière linéaire, aux Etats-Unis la progression est exponentielle. Il y a un vrai marché à étendre. »
« L’arrivée de Cadillac devrait permettre de créer de l’engouement, de booster les audiences sur ce territoire, avec de nouveaux sponsors qui s’intéressent à la Formule 1 par la même occasion. »
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