‘Un appel téléphonique venu de nulle part’ : Vettel répond aux explications de Binotto
Horner fustige l’impolitesse de Ferrari, qui a ‘jeté’ Vettel
La guerre des mots entre Sebastian Vettel et Ferrari a commencé, autour de la non-prolongation de contrat de l’Allemand. Tandis que Mattia Binotto l’a justifiée par le contexte exceptionnel du Covid, Sebastian Vettel a jugé qu’il s’agissait d’une fausse excuse et que le désir de ne pas continuer l’aventure, du côté de Mattia Binotto, n’était pas né avec la pandémie…
« Oui, c’est ce qu’il dit » lance ainsi Sebastian Vettel quand on l’interroge sur les motivations de Mattia Binotto, au micro de Servus TV.
Et plus Sebastian Vettel se fait bavard, plus on sent la moutarde lui monter au nez… Il accuse ainsi Ferrari d’avoir changé de version
« Je pense que les cinq dernières années n’ont pas permis d’accomplir ce que je pense être l’objectif des deux côtés. Je pense néanmoins qu’il aurait été possible de poursuivre et de travailler sur cet objectif dans tous les cas. »
« Et ce que je dis avait été communiqué par l’équipe de la même manière. On m’a dit que nous voulons continuer. Jusqu’au jour où j’ai reçu un appel téléphonique venu de nulle part, où on m’a dit qu’il n’y aurait pas d’offre, qu’il n’y aurait pas d’avenir. »
« Cela m’a d’abord surpris. Les conditions avec le coronavirus, et ainsi de suite - je ne veux pas en parler maintenant, mais je ne pense pas qu’elles seront aussi décisives. »
« Il y avait aussi des articles selon lesquels nous n’arrivions pas à nous mettre d’accord sur les aspects financiers. Mais ce n’était pas du tout un problème et cela n’aurait pas été un problème. »
« Si vous avez été en Formule 1 pendant si longtemps et que vous avez eu la chance d’avoir autant de succès et d’acquérir d’autre part une certaine indépendance, cela n’aurait certainement pas été un obstacle, c’est pourquoi c’était surprenant. »
« Mais bon, la décision telle qu’elle est, je n’ai pas de problème avec elle et je l’accepte telle quelle, mais j’essaie quand même de faire mon travail cette année et de faire un meilleur travail qu’hier, de faire de mon mieux pour l’équipe pour mener cela à bien. »
Désormais, il reste à Sebastian Vettel l’option Mercedes pour rebondir au niveau des écuries de pointe, si toutefois une place se libère entre Valtteri Bottas et Lewis Hamilton... Qu’en pense Sebastian Vettel ?
« Je pense que l’équipe Mercedes, telle qu’elle fonctionne actuellement, est très heureuse et se porte très bien. Les dernières années le prouvent. Je peux comprendre qu’ils veuillent s’en tenir à cela. Aucune décision n’a encore été prise à cet égard. Comme je l’ai dit, en théorie, les deux places sont encore libres. Mais il est clair que Lewis peut rester s’il le souhaite. Et il en va de même, après ce dimanche, pour Valtteri. »
Il resterait enfin le choix Renault (mais Fernando Alonso semble en pole) ou bien celui d’une année sabbatique... Et Sebastian Vettel se dit prêt à tout.
« Je pense que vous devez - du moins c’est comme ça que je fonctionne - si vous prenez la décision de fermer la porte… vous ne devez pas la faire de telle sorte que vous ayez l’espoir de la rouvrir. Sauf si c’est clair dès le départ. Je pense que vous devez alors être prêt à vous préparer à garder la porte fermée. En d’autres termes : si elle ne s’ouvre pas, pour quelque raison que ce soit, il ne faut pas regretter la décision. »
Présent aux côtés de Sebastian Vettel lors de l’émission de Servus TV, Christian Horner, le directeur de Red Bull, a admis que le départ de l’Allemand de la F1 serait une vraie « perte » pour le sport.
Cela veut-il dire que Red Bull pourrait lui ouvrir la porte ? Pas vraiment…
« Nous avons tellement vécu de moments privilégiés avec Sebastian. 38 courses gagnées ensemble, les quatre titres. C’était un moment incroyable, même à ce stade de sa carrière. »
« S’il quitte la Formule 1, ce sera une perte pour le sport 1, mais bien sûr, les temps changent. »
« Nous avons deux pilotes qui font un excellent travail. Il serait difficile de voir comment nous pourrions le faire venir maintenant. Parce que nous ne nous serions pas attendus à ce qu’il soit sur le marché maintenant. Nous ne nous attendions pas à ce qu’il soit jeté aussi impoliment par Ferrari, pratiquement sans obtenir de nouveau contrat. »
« Nous avions une très bonne relation de travail avec Seb et maintenant exactement la même avec Max. »
« Avec Alex Albon, on ne peut pas non plus ignorer qu’il se développe très bien. Le timing est en fait inattendu - et pour Sebastian au moins autant que pour le reste de la F1. »
« La grande question est de savoir ce que fait Mercedes. Est-ce que Lewis [Hamilton] continue, est-ce qu’il s’arrête ? Est-ce qu’ils gardent [Valtteri] Bottas ? Il faut en tenir compte. »
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