Tombazis répond à Vettel : Une F1 sans air sale ’n’arrivera jamais’
L’Allemand avait critiqué les monoplaces 2022
Sebastian Vettel s’était avoué déçu des monoplaces de F1 2022, estimant qu’elles n’avaient pas apporté le gain voulu en spectacle. Nikolas Tombazis, le responsable technique du projet pour la FIA, défend les nouvelles voitures de Formule 1 et leur apport, mais surtout leur avenir.
"Je pense que cela a amélioré la capacité des voitures à se suivre les unes les autres, donc je pense que ça a aidé. Il est clair qu’une bonne course nécessite aussi que les voitures soient proches les unes des autres en se battant, et en deuxième moitié de cette saison, ce n’était pas si serré" a déclaré Tombazis.
"Mais je pense que ce sera beaucoup plus serré l’année prochaine. Et, avec la convergence, en combinaison avec les voitures qui sont capables de faire des courses serrées et de se battre davantage avec les pneus et ne pas les surchauffer, je pense que cela va conduire à de très bonnes courses."
"Dans l’ensemble, cette année, je pense que les courses étaient généralement assez excitantes. Donc oui, je ne pense pas que c’était un gain minime. Je pense que le gain était raisonnable. Je peux confirmer que ça a représenté beaucoup d’efforts !"
Tombazis rappelle qu’il ne faut pas attendre de miracle : "Ne pas avoir d’air sale n’arrivera jamais. Ce serait seulement le cas si les voitures avaient très peu ou pas d’appui, comme dans les années 60 ou autre. Donc il y aura toujours un effet de traînée."
"Dans le sillage proche, il y avait encore une réduction de la perte, donc nous sommes passés d’une perte de 50 % à une perte d’environ 25 %. C’est toujours une perte importante, mais, à ce moment-là, vous êtes dans le DRS et vous pouvez compenser cela partiellement."
Une réduction d’aspiration logique
L’effet d’aspiration est moindre sur les F1, ce qu’avait critiqué Vettel. Mais Tombazis rappelle que l’absence de traînée amène justement une réduction de l’aspiration dans le sillage des voitures.
"Si vous simulez deux voitures qui se suivent à une seconde d’intervalle, sur la ligne droite, cette seconde représente environ 60 mètres et dans le virage, cette seconde représente 20 mètres en raison de la vitesse."
"Donc le pourcentage de gain dans le virage est toujours beaucoup plus important que la perte sur la ligne droite. Certains des sceptiques à l’égard de cette approche ont dit que l’on perd l’aspiration, qui est en effet un peu plus petite."
"Mais lorsque vous faites une simulation pour savoir dans quelle mesure la voiture qui a une seconde de retard peut s’approcher de la voiture de devant, vous êtes toujours considérablement mieux loti si vous avez cet effet."
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