Sollicité par des dizaines d’ONG, Hamilton ‘ne peut pas tout faire’
Il doit choisir ses combats
Si Lewis Hamilton a prolongé chez Mercedes F1, sur une base pluriannuelle, c’est notamment parce qu’il se sent en osmose avec son équipe, et en particulier avec ses valeurs : Mercedes le soutient pleinement pour mener ses projets pour la diversité et l’inclusion, notamment à travers la Commission Hamilton et la Mission 44 (voir notre article).
Ecologie, lutte pour les droits humains, les droits des femmes ou pour les droits LGBTQ+… Lewis Hamilton est devenu plus qu’un pilote : mais aussi un ‘activiste’, pour reprendre un terme anglo-saxon sans connotation négative dans la langue de Shakespeare.
Cependant, la popularité de Lewis Hamilton apporte aussi son lot de frustrations : sollicité de toutes parts pour résoudre tous les maux de la planète ou presque, le pilote Mercedes concède qu’il doit choisir ses combats, faute de pouvoir tous les mener forcément de front.
C’est cette rançon frustrante du succès que décrit Lewis Hamilton au New York Times…
« Il y a tellement de choses que je vois, et je me dis : ça touche une corde sensible en moi. »
« Tu te dis "Ok, je vais parler de ça, je vais attirer l’attention sur ça". Je parle de beaucoup de choses différentes. Se soucier de toutes ces choses, y prêter attention, est une bonne chose, et peu importe ce dont vous vous souciez. Je pense personnellement qu’on peut se soucier d’autant de choses qu’on veut. »
« Mais je constate que l’on ne peut pas tout faire et que l’on n’est qu’une seule personne. J’ai vraiment appris à restreindre mon champ d’action et à consacrer autant d’énergie et de concentration à un domaine particulier. »
Et Lewis Hamilton de citer un exemple concret de cette sursollicitation : lors du Grand Prix du Brésil, il avait été invité par l’ambassade du Royaume-Uni à Brasilia.
« J’avais rencontré tant de personnes différentes, issues de différentes ONG [organisations non gouvernementales], qui me parlaient des choses pour lesquelles elles se battaient. »
« À ce moment-là, je me suis dit "Je veux en savoir plus", alors je vais aller me documenter. Je vais prendre de nombreux vols [sic] pour lire ce que font ces différentes ONG. »
Mais Lewis Hamilton se dit aussi qu’au lieu d’aider directement chaque projet, il peut au moins leur servir de caisse de résonance médiatique : c’est déjà ça, et parfois, c’est déjà beaucoup...
« On me demande tous les jours, plusieurs fois par jour, d’être l’ambassadeur de tant d’organisations différentes. Il y a un appel à l’aide, des signaux d’alarme, très clairs. Il y a tellement de gens qui essaient de faire des choses importantes et qui ont un impact. »
« Je dois juste me rappeler que je ne peux pas tout faire, et j’essaie donc de les féliciter. J’espère que cela attirera l’attention, et peut-être que ma présence contribuera également à attirer l’attention sur ce qu’ils font. »
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