Sainz ’très frustré’ par la perte d’un ’précieux temps de roulage’
L’Espagnol a encore perdu du temps de piste après son abandon à Bakou
Après les Grands Prix d’Australie puis d’Emilie-Romagne, Carlos Sainz a connu son troisième abandon de la saison dans les tous premiers tours de la course ce weekend à Bakou, lorsque l’hydraulique de sa Ferrari a lâché.
Et l’Espagnol ne cache pas que la situation est frustrante, lui qui a déjà fait une croix sur ses ambitions de titre pour cette saison 2022 de Formule 1 en raison du retard qu’il accuse au championnat pilotes.
"De mon côté, ça a été très difficile de mettre en place toute sorte de dynamique," regrette Sainz, qui se retrouve désormais à 67 points du leader Max Verstappen.
"A chaque fois que je termine une course, il se passe toujours quelque chose lors de la suivante. 2022 a été extrêmement frustrant de ce point de vue là. Mais j’espère toujours qu’un jour, tout ça se terminera et que nous aurons une période plus fluide."
Si Charles Leclerc vient d’abandonner deux fois en l’espace de trois Grands Prix sur problème moteur, Sainz admet être très surpris d’avoir subi ce problème hydraulique dans la capitale azérie.
"Cette année, nous n’avions jamais eu de problème de fiabilité. Il était question de malchance et de manque de réussite. Mais je vois que Charles a eu un problème à Barcelone puis à Bakou. C’était une journée difficile pour l’équipe. Mais je suis sûr que nous allons étudier tout ça, rester unis et continuer de pousser. La saison est encore longue."
Si Bakou a laissé des traces aux deux championnats, Red Bull ayant infligé un cinglant 44-0 à la Scuderia, Sainz estime que Ferrari peut être satisfaite de son début de saison malgré tout.
"Cela fait partie de l’expérience et du processus. Je pense que nous avons été solides en tant qu’équipe cette année. Nous avons eu des ennuis ici ou là, mais l’équipe fait du très bon travail. Oui, nous venons de connaitre notre premier double abandon sur cause mécanique, mais l’équipe travaille bien."
"Nous devons simplement rester calmes, unis, et il nous faudra réagir de manière appropriée et apprendre de ces erreurs. Du point de vue personnel, c’est frustrant, très frustrant car c’est extrêmement difficile de mettre en place une dynamique. Encore une fois, en abandonnant après 9 tours, je perds 40 tours qui m’auraient permis d’apprendre plus de la voiture, et c’est très frustrant. Mais c’est comme ça."
"Je pense que nous avons une équipe pour nous battre au championnat. Bien sûr, nous affrontons les champions du monde Red Bull, mais ils n’avaient terminé avec aucune de leurs voitures à Bahreïn. Et nous avons fait la même chose à Bakou. Cela démontre que dans une saison de 22 courses, ces choses là arriveront forcément à un moment donné. Nous devons nous assurer que ça ne nous arrive pas de nouveau, comme ça semble être le cas pour Red Bull."
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