Russell garde confiance en lui pour battre Hamilton en 2024
Une égalité parfaite lors de l’exercice des qualifications mais...
George Russell garde confiance en lui pour battre son coéquipier Lewis Hamilton, qu’il considère comme "le plus grand pilote de tous les temps" lorsque les choses iront mieux chez Mercedes F1.
Hamilton a connu un énorme succès avec Mercedes, remportant six championnats du monde entre 2014 et 2020, qui se sont ajoutés à son premier titre obtenu en 2007 avec McLaren.
Russell a rejoint Hamilton au sein de l’équipe basée à Brackley l’année dernière après avoir passé trois ans chez Williams alors qu’il faisait partie du programme junior de Mercedes.
Bien que sa deuxième campagne ait été marquée par une série de problèmes et par un déficit de 41 points sur Hamilton au classement des pilotes, Russell estime qu’il court au même niveau que son illustre équipier.
"J’ai été en moyenne au niveau de Lewis tout au long de cette année. Et je ne me contente pas d’être simplement à son niveau. Je veux être devant lui," confie Russell.
"Mais je dois aussi être réaliste. J’affronte le plus grand pilote de tous les temps. Ce n’est certainement pas une mauvaise référence. Et, vous savez, je pense que sur les statistiques de qualification, si vous incluez les courses sprint, nous sommes exactement pareils. Et en termes de rythme, nous sommes globalement pareils également."
"Il y a donc du positif. Et pour être honnête, je préférerais avoir moins de bon résultats mais le rythme, avec une Mercedes qui fonctionne comme on le souhaite. Car pour l’instant, c’est un petit peu de la chance, si on tombe sur le bon réglage ou non. Lorsque la voiture sera plus stable, l’objectif sera de battre Lewis. Tout comme son objectif sera de me battre."
Russell a en effet égalé les efforts de Hamilton sur un tour, avec une égalité parfaite à 11 contre 11, ce qui n’est pas une mince affaire étant donné que Hamilton détient le record du plus grand nombre de pole positions dans l’histoire de la F1, récoltant sa 104e et dernière en date au Grand Prix de Hongrie cette année.
Est-ce que c’est quelque chose dont il faut être fier ?
"Je ne sais pas vraiment pour être honnête. Personne ne célèbre un match nul, n’est-ce pas ?"
"Et je dois dire que cela a été une saison étrange. Je me sentais très bien le samedi après-midi et j’ai en quelque sorte retrouvé un peu plus mon élan lorsque j’ai parfois eu un peu de mal au cours de la saison."
"Mais cette voiture était tellement difficile à piloter et même si on finit à égalité, nous n’avions jamais le même rythme. Soit j’avais quatre ou cinq dixièmes d’avance, soit il avait quatre ou cinq dixièmes d’avance sur moi. Cela montre à quel point la voiture est difficile à régler, à quel point les pneus ont aussi été un mystère."
"Globalement, au delà des qualifications, je n’ai jamais eu une saison où j’ai eu autant d’occasions manquées en course," admet-il.
"L’année dernière s’est déroulée sans problème. Cela semblait être une saison assez normale. Mais cette année, c’était un souci après l’autre. Je dois essayer de comprendre pourquoi. Ce n’est pas de la pression. Je m’en fiche si j’ai le plus grand pilote de tous les temps dans le garage à côté de moi, ou si je suis dans une équipe qui repose sur un seul pilote."
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