Red Bull travaille pour approcher des 1,6 seconde lors de ses arrêts au stand
Théoriquement, ce serait difficile de faire mieux
Le directeur sportif de Red Bull, Jonathan Wheatley, a déclaré que l’équipe avait réussi à changer les roues avant de sa F1 en seulement 1,45 seconde, le défi restant maintenant de transformer cela sur un arrêt aux stands complet.
Red Bull a vu son temps d’arrêt record de 1,82 seconde, établi lors du Grand Prix du Brésil 2019, battu par McLaren cette année, avec un temps de 1,80 seconde pour Lando Norris au Grand Prix du Qatar. Le record de McLaren est d’autant plus impressionnant qu’il a été réalisé avec des roues de 18 pouces, plus lourdes et encombrantes que les 13 pouces de 2019.
Depuis, Red Bull met un point d’honneur à récupérer son record et les entrainements vont bon train à Milton Keynes.
"Nous pouvons obtenir 1,6 seconde si on met bout à bout tous les meilleurs temps individuels de chacun," confie Rich Wolverson, ingénieur de piste en chef de Red Bull.
"Il s’agit simplement de tout mettre en place comme on dit. Mais avoir les 4 roues changées dans les meilleurs temps possibles au même moment, c’est très dur !"
Jonathan Wheatley confie que ce sont les pneus arrière, plus larges, qui dicteront le temps final.
"Sur le train avant, vous obtenez 1,45 seconde au mieux, assez souvent 1,48 lors des entrainements. Pour l’arrière c’est dur de faire mieux que 1,6 à mon avis. C’est donc ce qui dictera le temps final, c’est donc notre objectif à terme."
"Quand je regarde un arrêt au stand, je vois quelque chose de beau quand tout se passe comme il se doit. Et c’est cette contribution humaine à la course automobile que je trouve extraordinaire."
Red Bull reste toutefois une référence dans la voie des stands puisqu’elle a encore une fois été l’équipe la plus rapide en moyenne sur la saison 2023... pour la 6e année de suite ! Une constance qui s’explique selon Wheatley à cause d’un incident en particulier.
"Nous avons été marqués par l’incident de la roue de Mark Webber, au GP d’Allemagne 2013. La roue s’est détachée et a touché un cameraman, Paul Allen, qui a eu plusieurs fractures."
"Cela a été un trauma pour l’équipe et nous avons dit ’plus jamais ça’. Depuis tout ce temps, nous avons tout revu et amélioré, sans cesse. Sécurité puis rapidité. Nouveaux équipements. Sécurité encore, rapidité améliorée, et ainsi de suite."
"Je pense que nous en sommes à un point où je ne retiens plus mon souffle pour un arrêt au stand lors d’un week-end."
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