Perez : Ca m’est égal de terminer deuxième ou troisième du championnat
Le Mexicain "travaille plus que jamais" pour retrouver la victoire
Si Sergio Perez était très proche de Max Verstappen en début de saison, au point d’être considéré comme un candidat au titre mondial après sa victoire décrochée à Monaco, il a depuis été distancé par son coéquipier et peine à tirer le meilleur de sa Red Bull ces derniers temps.
Malgré cela, le pilote mexicain reste en course pour décrocher le meilleur classement de sa carrière en fin de saison. Quatrième en 2021, il est pour le moment troisième du championnat avec 9 points de retard sur Charles Leclerc et 7 d’avance sur George Russell.
Mais cela n’a visiblement que peu d’importance pour Perez, qui aimerait surtout retrouver le chemin de la victoire d’ici la dernière épreuve qui se disputera à Abou Dhabi.
"Il est important pour moi de bien terminer l’année, d’être compétitif et de gagner à nouveau des courses. Ce sera mon objectif lors des six courses restantes, retrouver la victoire," nous a confié le pilote âgé de 32 ans.
"Le championnat est déjà pratiquement gagné par Max. Ca m’est égal de terminer deuxième ou troisième. Le plus important pour moi est de redevenir compétitif. Je veux bien finir 2022 afin de commencer très fort en 2023."
Troisième du Grand Prix du Mexique l’année dernière, Perez aimerait évidemment triompher à domicile cette saison.
"Je rêve de remporter le Grand Prix du Mexique. Espérons que tout se déroule bien lors des deux prochaines courses afin d’arriver en pleine forme en Amérique."
"Je ne cherche aucune excuse"
Si les évolutions amenées sur la RB18 ont visiblement permis à Verstappen de prendre le large sur son voisin de garage, Perez ne s’apitoie pas sur son sort et veut faire de son mieux pour inverser la tendance actuelle.
"Je crois que lors des dernières courses, et alors que la voiture a évolué, je me suis moins bien adapté mais c’est comme ça, je travaille désormais dur avec les ingénieurs pour tenter de revenir."
"Je suis le même pilote qu’il y a six mois, il n’y a aucune différence. Mais le F1 se joue sur de petits détails. Deux dixièmes représentent une grande différence, je crois que ça a été la clé."
"Lors des derniers Grands Prix, je passais le weekend à essayer de m’adapter à la nouvelle voiture et cela a rendu les choses plus compliquées. Mais ce n’est pas quelque chose de nouveau en F1, ça se produit très souvent."
"Et je ne cherche aucune excuse, je travaille plus que jamais. Ceux qui me connaissent savent que je sais inverser la tendance lorsque les choses deviennent plus compliquées. Je suis certain de bien terminer l’année."
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