Les F1 2026 à l’aéro ’totalement active’ auront un DRS
Symonds sera encore à la tête de ce projet
Pat Symonds est le directeur technique de la F1, et c’est sous son impulsion que le règlement 2022, ainsi que ses modifications pour 2023, ont vu le jour. Le Britannique révèle qu’il devait prendre sa retraite cette année, mais que le PDG de la F1, Stefano Domenicali, lui a demandé de rester.
"J’avais prévu de prendre ma retraite l’été dernier" a déclaré Symonds lors d’une conférence à l’Autosport International Show. "En fait, j’ai donné mon préavis d’un an. Vous devez réfléchir à ces choses-là."
"Mon préavis a été accepté, et puis Stefano en a entendu parler, et il a dit ’non, je ne pense pas que ce soit une bonne idée puisque Ross est déjà parti’. Donc je suis toujours là, je continue à le faire, et je le ferai encore pendant un bon moment."
Le règlement 2009 était "un projet scolaire" face à 2022
Symonds se rappelle avoir été consultant lors de l’arrivée du règlement technique de 2009, qui faisait la part belle à un appui réduit, notamment grâce à des ailerons étranges. Mais le travail sur la nouvelle génération de monoplaces a été bien plus important.
"J’ai fait partie d’un groupe de travail technique qui a formé le règlement pour 2009, mais c’était comme un projet scolaire comparé à ce que nous avons fait pour 2022. Nous avons réuni une équipe vraiment talentueuse, une toute petite équipe, et nous sommes vraiment revenus à l’essentiel."
"Nous avions deux objectifs. Le premier était de réduire la traînée derrière la voiture, parce que vous ne pouvez pas vous en débarrasser. Et deuxièmement, accepter qu’il y ait une traînée et essayer de produire une voiture qui roule dans cette traînée pour être moins affectée que dans le passé."
"De manière générale, je pense que nous avons bien fait les choses. Nous avons vu quelques solutions différentes, les voitures avaient l’air différentes, les pilotes étaient très élogieux. Les statistiques, à défaut d’un meilleur terme, ont montré que les voitures roulaient plus près les unes des autres."
Le besoin de DRS n’est pas un échec
Symonds assure que la nécessité de garder le DRS, qui provient de l’aspiration réduite de ces voitures grâce à leur sillage plus propre, n’est pas un échec. Il prédit que le volet de l’aileron arrière sera encore mobile en 2026, rappelant que l’aéro des voitures le sera aussi.
"Pour nous, le dépassement est la fin de la bataille, c’est la bataille qui est intéressante, c’est l’imprévisibilité, ’est-ce qu’il va passer ?’. Et je sais que beaucoup de gens critiquent le DRS, et c’est le problème avec le DRS, il peut rendre le dépassement trop facile."
"Inversement, si vous ne l’avez pas, vous avez des courses ennuyeuses, comme lors de la course d’Imola où la FIA était très réticente à activer le DRS. Il s’agit de bien faire les choses. Et je pense que pour 2026, nous avons beaucoup appris de 2022.
"Mais nous ne perdrons pas vraiment le DRS parce que l’aérodynamique des voitures 2026 sera totalement active. Le DRS est une réduction de la traînée, et ce que j’ai toujours pensé, c’est que nous devrions avoir une augmentation de l’appui aérodynamique."
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