Les équipes de F1 ne s’inquiètent pas de revivre les problèmes de 2022 l’an prochain

Les monoplaces 2026 ne seront pas aussi rigides et proches du sol

22 novembre 2025 - 03:19
Les équipes de F1 ne s’inquiètent pas de revivre les problèmes de 2022 l’an prochain

La fin de la saison 2025 approche, et avec elle le changement d’ère réglementaire en F1. Les voitures reposant sur l’effet de sol vont tirer leur révérence, et les pilotes ont reconnu qu’ils n’étaient pas mécontents de terminer cette période, plutôt douloureuse physiquement.

Interrogé sur la manière dont la Formule 1 allait corriger ce tir l’année prochaine, le directeur technique de la F1, Nikolas Tombazis, a expliqué que le trait physique principal de ces voitures allait disparaître, ou au moins être atténué, avec une moins grande dépendance au fait de rouler près du sol.

"Je pense que le principal problème auquel vous faites référence est le fait que les voitures roulent très bas et sont très rigides. C’était quelque chose qui, dans l’ensemble, n’avait pas été anticipé lors de la conception de ces voitures actuelles" a déclaré Tombazis.

"L’orientation naturelle de l’aérodynamique pour l’année prochaine favorise toujours davantage les voitures roulant bas que celles roulant haut, mais pas dans la même mesure."

"La pente de l’aérodynamique par rapport à la hauteur de caisse est réduite, ce qui signifie que l’optimum sera un peu plus élevé et que les voitures rouleront, selon nous, de manière un peu plus souple dans l’ensemble afin d’avoir une meilleure adhérence mécanique."

"Il s’agit bien sûr d’une hypothèse. Nous ne sommes pas en train de déterminer les conditions des voitures, mais tout indique que la situation s’améliorera à cet égard. Nous en aurons toutefois le cœur net une fois que nous aurons vu les voitures rouler."

Simone Resta, directeur technique adjoint de Mercedes, sait que l’apprentissage sera intense en début de période réglementaire, puisque ce sera comme au début de la réglementation actuelle, avec des défis à relever.

"Et je pense qu’il est également juste de dire que, comme pour chaque changement de réglementation, ce problème a été plus évident et plus marqué au début de ce cycle. Ainsi, en 2022, il y a eu beaucoup de problèmes de marsouinage et les pilotes s’en sont plaints."

"Puis, comme à chaque cycle, mois après mois, année après année, les équipes ont compris la dynamique, ont compris comment y faire face, et le problème a fini par disparaître à la fin du cycle. À chaque cycle, il y a donc beaucoup de nouvelles choses à apprendre. Cela va être très passionnant, et les équipes prendront le temps de régler ces problèmes."

Amené à discuter de la génération en cours, durant laquelle Red Bull a dominé, Paul Monaghan, l’ingénieur en chef de l’équipe, reconnait que la période a été exceptionnelle pour l’équipe, avec le sommet en "2023", mais une évolution impressionnante.

"Je suppose que nous avons fait une percée en 2021. Puis nous nous sommes dit ’nous avons développé cette voiture trop tard. Nous serons à la traîne en 2022’. Ferrari a pris un peu plus d’avance. Je pense que nous nous sommes ressaisis et avons connu quatre bonnes années" raconte Monaghan.

"Cette année, nous avons un peu baissé les bras, mais nous avons continué à travailler sur cette voiture, et cela porte maintenant ses fruits, ce qui témoigne de tout le travail acharné qui a été accompli à Milton Keynes et qui se poursuivra dans la prochaine génération. Je considère donc que nous avons très bien réussi et que nous avons eu beaucoup de chance."


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