Leclerc minimise le naufrage de Ferrari en qualifications

Charles Leclerc estime que la Ferrari SF-25 possède toujours « un énorme potentiel », malgré les qualifications désastreuses de l’équipe au Grand Prix d’Australie.

Ferrari semblait avoir les atouts pour disputer la pole position sur le circuit de l’Albert Park, Leclerc dominant la deuxième séance d’essais libres devant le duo McLaren.

Cependant, ce rythme n’a pas été au rendez-vous au moment crucial, Leclerc terminant septième sur la grille, une place devant son nouveau coéquipier chez Ferrari, Lewis Hamilton, huitième.

Le Monégasque était dans le coup lors de son premier run en Q3 – à moins d’un dixième de Max Verstappen – mais n’a pas réussi à améliorer son dernier tour chronométré.

Leclerc, qui accuse un retard de plus de six dixièmes sur le temps de la pole position de Lando Norris, a admis que Ferrari perdait de la vitesse par rapport à la concurrence à chaque séance.

"Dès que nous avons commencé à attaquer avec la voiture de plus en plus, nous avons constaté de plus en plus d’irrégularités, ce qui est un peu dommage."

"Mais pour une raison inconnue, nous n’avons pas vraiment suivi l’évolution de la piste, il faut donc y réfléchir et optimiser la course demain."

Ferrari s’est montrée performante face à ses rivaux dans la combinaison de virages qui constitue le troisième secteur lors des essais libres, mais cette tendance ne s’est pas maintenue en qualifications.

"Je pense que les pneus ont le point de surchauffe le plus important dans le dernier secteur. Et j’ai eu beaucoup plus de difficultés aujourd’hui qu’hier. C’est donc un point que nous allons examiner."

Leclerc a révélé que Ferrari allait enquêter pour savoir si les modifications de réglages, effectuées avant les Libres 3 pour améliorer l’équilibre de la voiture, ont eu un impact négatif.

"Nous avons perdu en compétitivité par rapport à hier, et nous savons ce que nous avons changé, donc nous devrons examiner la question."

Cependant, Leclerc a nié que la Ferrari 2025 offre une fenêtre de pilotage plus étroite que sa devancière, malgré les importantes modifications par rapport à la SF-24.

"Je n’en conclurais rien encore. Mais en Q3, encore une fois, c’était très difficile. Avant, je n’avais eu aucun signe de cela. Il faut attendre de voir. Aujourd’hui, c’était particulièrement difficile en Q3."

Le Monégasque a enfin insisté sur le fait que l’écart important de l’équipe de Maranello avec McLaren sur un seul tour n’était pas représentatif du véritable rythme de la SF-25.

"J’espère que nous nous rapprocherons de McLaren. On a le sentiment d’être plus proches de la 1ère place que ça. Juste en Q3, on a perdu l’équilibre, on a perdu la fenêtre de tir."

"Je pense que cette voiture a un énorme potentiel, mais pour l’instant, nous ne semblons pas être dans la bonne fenêtre de tir. Il faut donc la trouver."