Leclerc : Ca a été très difficile de ramener Ferrari au sommet
Le Monégasque ne veut donc pas encore penser au titre
Charles Leclerc veut garder la même approche pour le championnat du monde que celle qu’il avait au tout début de saison, lorsqu’il ne savait pas encore si Ferrari serait capable de jouer les titres mondiaux sur toute une saison dès cette année.
On s’en rappelle, le Monégasque ne voulait pas s’emballer, bien conscient que Max Verstappen et Red Bull avaient perdu gros à cause de la fiabilité. Ce qui a fini par lui arriver aussi, en Espagne et en Azerbaïdjan.
Alors quel est son état d’esprit avant ce Grand Prix du Canada ?
"Lutter pour le titre c’est génial, c’est ma 1ère fois mais je ne veux pas trop y penser," dit-il.
"Je ne veux pas y penser en fait, je veux juste me concentrer sur mon travail. C’est l’approche que j’ai eue lors de toute ma carrière : ne pas trop penser à la pression externe, aux attentes, et il y en a beaucoup cette année parce que ça a été très difficile de ramener Ferrari au sommet."
"Les gens voient enfin un potentiel que nous avons de gagner le championnat, donc il y a beaucoup d’attentes, beaucoup de pression extérieure mais je suis confiant que si nous continuons à bien travailler, continuons à travailler dur, alors les résultats viendront."
"L’approche que je veux maintenir pour le reste de l’année est de ne pas trop me concentrer sur le titre et d’éviter de me dire que nous nous battons vraiment pour le championnat car cela ajoute beaucoup de pression et je ne le souhaite pas."
"Depuis le jour où j’ai rejoint Ferrari, ce qui m’a le plus impressionné, c’est à quel point nous allons dans les détails, ce qui est incroyable à voir. Cela m’a fait comprendre comment l’équipe a obtenu tous ses succès au fil des ans, appréciant la façon dont elle travaille, que rien n’est laissé de côté, tout est examiné, ce qui est super impressionnant."
Leclerc veut continuer à s’appuyer sur les propos de son défunt père Hervé, ancien pilote de Formule 3 décédé en 2017, peu avant que son fils ne signe son premier contrat en F1.
"Mon père m’avait préparé dès le début, en me disant de rester humble. Je pense que c’est la première chose qu’il m’a dite chaque fois que nous avons commencé à gagner des courses. C’était en karting, mais j’avais sept ans, et évidemment à sept ans, quand vous commencez à gagner, vous pensez que vous êtes le meilleur et il commençait déjà à me dire ’Calme-toi, Charles !’."
"Je n’ai jamais été une personne arrogante, mais évidemment tu as confiance à ce moment-là. Il a toujours été la première personne à me dire de rester humble, ce qui a été très utile depuis. Puis en grandissant, tu commences à comprendre qui sont les gens en qui vous avez confiance et ces personnes sont toujours restées les mêmes, c’est-à-dire évidemment ma famille et mon manager, Nicolas [Todt] qui me soutient depuis 2011 et qui a été extrêmement important dans ma carrière. Tout le monde a une opinion différente et si vous commencez à écouter beaucoup trop de gens, cela peut parfois devenir déroutant."
Où est-ce qu’il se voit à la fin de l’année alors ?
"En tant que champion du monde. Je n’arrêterai pas d’y croire tant qu’il y aura des chances mathématiques. Je suis peut-être fou, mais j’ai cru en moi de la même manière au cours des deux dernières saisons. Cette année, nous avons de meilleures chances mais nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et faire face aux difficultés. Le reste en découlera tout seul."
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