La 2e place était jouable mais la Safety Car a ’coupé les pattes’ de Ferrari

Vasseur déplore un "manque d’agressivité" stratégique en fin de course

13 avril 2025 - 21:06
La 2e place était jouable mais la Safety Car a 'coupé les pattes' de Ferrari

Frédéric Vasseur ne veut pas tirer la sonnette d’alarme chez Ferrari après un nouveau podium manqué, car la Scuderia aurait pu faire mieux sans une malchance liée à la voiture de sécurité. Le directeur de l’équipe de Maranello rappelle qu’avant la neutralisation, la situation était plutôt positive pour Charles Leclerc et Lewis Hamilton, finalement quatrième et cinquième à l’arrivée.

"Un peu mitigé parce qu’il y avait de la place pour faire mieux. On n’est pas parti en pneus tendres exprès, on est partis en mediums pour allonger le premier relais, on l’a fait et ça s’est plutôt bien passé. On était rapides au deuxième relais parce qu’on était décalés par rapport aux autres et la voiture de sécurité est venue nous couper les pattes" note Vasseur auprès de Canal+.

"Après, on a manqué d’agressivité, tout le monde sauf Mercedes mais même Russell a trouvé audacieux de chausser des tendres à 24 tours de la fin, mais ça a fonctionné. Quatrième et cinquième, on marque plus de points que Mercedes et Reb Bull, ce n’est pas un mauvais week-end mais il y avait de la place pour faire mieux."

Interrogé sur ce qu’aurait été le résultat de Ferrari sans voiture de sécurité, le Français admet simplement qu’elle a coûté cher à son équipe, sans pour autant savoir à quel point le résultat aurait pu être meilleur. Il prédit à demi-mot que la deuxième place était jouable.

"Je ne suis pas Madame Irma, personne ne peut savoir ce qui se serait passé. Mais on avait payé le prix à payer sur le premier relais en faisant un relais plus long que les autres, et on était décalés avec des pneus plus frais jusqu’à la fin, donc on aurait pu avoir Russell."

Vasseur explique que Ferrari est parfois au niveau de McLaren, mais que le retard affiché par la Scuderia à d’autres moments fait que l’équipe de Woking a un net avantage global : "Il nous manque peut-être cinq centièmes de seconde au tour."

"La McLaren est un peu en avance, selon les séances, les températures et les pneus, c’est de presque rien à cinq ou six dixièmes, donc en moyenne depuis le début de saison c’est deux ou trois dixièmes. Et nous on est dans le match avec Mercedes et Red Bull et selon les relais ou les séances, on est devant ou derrière."


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