L’Allemagne n’est pas prête à relancer un Grand Prix de F1 selon Wolff

Même si la Formule 1 est ouverte à l’organisation de plusieurs courses européennes avec un nouveau système de rotation annuelle, la renaissance du défunt Grand Prix d’Allemagne semble encore improbable.

L’année prochaine, Sauber effectuera sa transition complète pour devenir l’écurie d’usine 100 % d’Audi, en compétition avec Mercedes, un autre constructeur automobile allemand bien établi.

Toto Wolff, directeur et copropriétaire de l’écurie Mercedes F1, doute toutefois que Hockenheim ou le Nürburgring soient en mesure d’intégrer le calendrier de la F1.

"L’ambiance en Allemagne, en tant que site économique, ne semble pas propice à l’organisation d’une course de Formule 1 pour le moment."

Wolff estime que le problème réside dans le fait "qu’aucune entité allemande n’est prête à prendre de risque."

"Peut-être que les gens sont trop attachés aux anciennes structures chez nous."

Il a toutefois souligné que même sans soutien direct du gouvernement, les promoteurs du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone parviennent à faire fonctionner l’événement.

"Les Anglais parviennent à faire des affaires avec la Formule 1."

"Quiconque souhaite organiser un Grand Prix a soit un objectif commercial en tête, soit une volonté de transfert d’image à l’échelle mondiale."