Horner sourit lorsqu’on évoque un futur ’missile’ avec la RB20

Christian Horner pense que la saison 2024 de la F1 verra Red Bull être plus menacée, en raison des rendements décroissants liés à une réglementation stable.

Après avoir dominé le sport comme jamais une équipe ne l’avait fait depuis 1950, Red Bull démarrera forcément la prochaine saison en tant que favorite.

Mais les écarts de performance pure sont aussi très faibles et Horner pense que toutes les équipes ont bien appris cette saison pour au moins équilibrer la situation en 2024, sans parler de la renverser non plus.

"Nous avons une réglementation stable donc les rumeurs selon lesquelles notre RB20 sera un missile nous font sourire. Bien sûr, vous commencez à atteindre le sommet de la courbe de développement, là où les gains que vous réalisez deviennent de plus en plus petits."

"Bien entendu, nous aurons le dossard de favori dans le dos et nous ne le contestons pas. Après une telle saison, ce serait ridicule de prétendre le contraire. Mais ce dossard est de plus en plus à portée de mains de plusieurs équipes, pas seulement une ou deux. C’est donc autant de chances de se faire dépasser l’an prochain."

Lorsque l’on rétorque à Horner que Red Bull a majoritairement gardé son temps pour la RB20 en soufflerie, chose qu’il a admise, n’est-il pas si infondé de dire que son équipe a pu mieux travailler encore ?

"C’est toujours difficile à dire mais je veux dire, la soufflerie ne nous a pas plus aidé que les autres pour l’année prochaine. Oui, heureusement, nous avions une voiture compétitive cette année, ce qui nous a permis de nous concentrer assez tôt, pour nous, sur la voiture de l’année prochaine. Reste à savoir à quel point cela suffira."

Comment Horner parvient-il à maintenir ses troupes motivées ?

"Je pense que c’est la peur de l’échec pendant plusieurs années. Nous l’avons vécu après 2013 et ça a fait mal. Une fois que vous avez fait l’expérience de la victoire, cela devient addictif. Quand vous avez traversé une période, comme nous l’avons eue pendant sept ans, où, pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas été capables de gagner de manière constante – même si nous avons gagné chaque année, au moins un ou deux Grands Prix – il faut célébrer tous les bons jours de ce métier, car on ne sait jamais combien de temps ils vont durer."

"Je pense qu’il faut accepter et célébrer chaque succès parce qu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve."