Hamilton : La Ferrari me donne ’le sentiment le plus positif que j’ai eu depuis longtemps’
Mais il y ‘a encore du chemin à faire’ pour s’adapter

Les essais hivernaux se terminent déjà pour Lewis Hamilton et Ferrari. L’heure est donc à un premier bilan pour le Britannique et sa collaboration avec les Rouges, un bilan extrêmement positif pour le moment.
Lewis Hamilton a une montagne à gravir en guise d’adaptation, mais cette dernière se passe bien selon lui. En revanche pour tout jugement définitif, il faudra bien sûr attendre les premiers Grands Prix.
« Ces quatre dernières années, j’ai appris qu’on ne peut pas trop juger à partir d’une première impression. »
« Avec la génération précédente de voitures, il était bien plus facile de savoir assez tôt où on se situait en termes de sensations. »
« Mais je dirais que c’est le sentiment le plus positif que j’ai eu depuis longtemps. »
La prochaine fois que Lewis Hamilton prendra le volant d’une Ferrari, ce sera à Melbourne, pour le premier Grand Prix ! N’est-ce pas trop tôt ?
« C’est un laps de temps très court pour tout le monde, mais ces quelques jours dans la voiture sont cruciaux. Nous nous concentrons simplement sur le fait de faire du mieux que nous pouvons avec ce que nous avons, et de comprendre le package dont nous disposons. »
« Pour ma part, j’apprends de plus en plus comment l’équipe aime travailler, et nous faisons de petits ajustements ici et là pour améliorer mon efficacité et celle de notre collaboration. C’est très positif. »
Hamilton a reconnu avoir « bâti une très bonne base » avec sa nouvelle équipe, mais la marge de progression reste bien sûr énorme.
« Personnellement, j’aime bien plonger directement dans le grand bain et comprendre les choses sur le tas. C’est ce que nous avons fait. Nous avons suivi les processus et essayé de vraiment… Je pense que, dans ce laps de temps, nous avons construit une base très solide. »
« Mais tout le monde sait que les gars en face sont vraiment, vraiment rapides, et très compétitifs. »
« Tout semble très, très serré. On ne saura peut-être pas avant la semaine de course où l’on se situe vraiment, mais nous savons que nous avons encore du travail. »
« Tout le monde est concentré, et j’ai été vraiment inspiré et encouragé par ça. »
« Mes collègues… la manière dont les leaders sont impliqués, la façon dont tout le monde travaille dur. Apprendre à connaître les gens dans le garage, l’équipe de nuit, leurs processus et leur manière de travailler. »
Même s’il n’a jamais été un grand amateur des essais hivernaux, Lewis Hamilton aurait bien voulu un peu de rab’ cette année, avoue-t-il dans un sourire.
« Non, je ne suis toujours pas fan des essais, mais j’ai vraiment apprécié ceux que j’ai faits cette année. »
« Je suis extrêmement reconnaissant pour les essais TPC (Testing of Previous Cars) que j’ai pu faire et, honnêtement… si je n’avais eu que cette journée et demie, je ne serais clairement pas dans la position où je suis aujourd’hui en termes de confort avec la voiture. »
Aujourd’hui, c’est donc plus l’excitation que l’appréhension qui domine dans l’esprit du septuple champion du monde.
« Il y a encore du chemin à faire, mais à ce stade, je suis juste excité à l’idée de courir. »
« Je sens qu’il y a encore beaucoup à venir. »
« Heureusement, j’ai pu piloter la voiture 2023, donc j’ai vraiment pu comparer la voiture 2024 avec celle de l’an dernier, voir où ils ont progressé, les améliorations qu’ils ont apportées. »
« Évidemment, je n’ai pas pu faire le test de fin d’année 2024. Donc, j’ai commencé relativement tard par rapport à d’autres qui sont arrivés avant moi, comme Sebastian [Vettel] – lui était là dès fin novembre [2014], il a eu deux bons mois. »
« Alors que pour moi, tout a été condensé sur un mois. »
Un ajustement à une voiture au « caractère très différent »
Or justement, comme le rappelle de nouveau Lewis Hamilton, passer d’un moteur Mercedes à un moteur Ferrari a tout d’un Himalaya à gravir. Un changement de moteur entraîne beaucoup d’autres changements, souligne-t-il.
Mais la Mercedes F1 et la Ferrari ont-elles au moins des points communs ?
« Elles sont très bien construites et ont des caractéristiques très différentes. »
« Plutôt que de juste passer d’une voiture à l’autre et d’avoir exactement la même chose, c’est rafraîchissant d’avoir quelque chose de différent, d’apprendre de nouvelles manières de piloter, de nouvelles exigences dans l’approche des virages. »
« Le moteur a un son différent, une sensation différente, une souplesse de conduite différente. »
« J’ai piloté un moteur Mercedes pendant si longtemps – qui était un excellent moteur – et c’est formidable de voir que Ferrari a aussi un très bon groupe motopropulseur. »
« Je passe du temps avec les ingénieurs du département moteur pour apprendre comment ils travaillent sur la fiabilité et la puissance. »
« C’est un processus en soi, mais jusqu’à présent, c’est vraiment une super expérience. »

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