Mercedes F1 explique la Q3 décevante de Hamilton à Miami
Après une Q2 qui était pourtant prometteuse
Mercedes F1 a réussi à identifier ce qui a coûté une bonne qualification à Lewis Hamilton le week-end dernier à Miami. Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie en piste, révèle que le Britannique a subi une bourrasque, ce qui a ruiné son tour et l’a fait se qualifier neuvième, alors qu’il avait fait le meilleur chrono de la Q2.
"Nous étions très satisfaits du temps qu’il avait réalisé en Q2 et nous espérions le répéter en Q3" a expliqué Shovlin. "Ce n’était pas vraiment un problème d’adhérence au départ, et le début du tour était en fait assez bon."
"Il n’a pas eu de chance, car en arrivant au virage 11, il a reçu une rafale de vent qui venait de l’arrière. Cela a pour effet de réduire considérablement l’appui de la voiture. En entrant dans ce virage, il a donc eu un gros survirage. Cela fait monter la température des pneus."
"Une fois que la température est là, c’est une section très serrée et sinueuse, il n’y a aucun moyen pour eux de refroidir et c’est ce qui cause la perte d’adhérence. Donc s’il n’y avait pas eu cette rafale de vent, le tour aurait été meilleur, c’est sûr."
La stratégie pneumatique de Mercedes a également été coûteuse à Hamilton : "L’autre chose qui nous a coûté cher, c’est que nous n’avions qu’un seul pneu tendre neuf à ce moment-là, donc il n’a pas pu faire un autre tour et essayer de refaire la même chose."
"C’est donc frustrant parce qu’à ce moment-là, la voiture fonctionnait bien pour lui. Il la conduisait manifestement très bien, et c’est dommage que nous n’ayons pas pu refaire ce tour quand c’était important."
De manière étonnante, Mercedes a utilisé des pneus mediums pour boucler la Q3, et Shovlin explique que cela s’est décidé à cause du manque de pneus tendres, mais aussi parce que le medium avait l’air prometteur la veille.
"Nous avons jeté un coup d’œil lors de la première journée, nous avons fait un tour avec les pneus tendres, ce qui n’est pas inhabituel. Mais ce qui était un peu différent, c’est qu’en Q1, nous avons décidé de faire deux nouveaux trains de pneus, donc nous avons fait trois runs avec les deux pilotes, un usagé et deux nouveaux."
"C’était en partie parce que nous avions eu des difficultés la veille lors de la qualification du sprint. Nous voulions nous assurer que les pilotes avaient le temps de comprendre ce que faisait la voiture, mais cela nous a fait perdre un jeu par rapport à l’autre. Lorsque nous sommes enfin arrivés en Q3, il ne nous en restait plus qu’un."
"Nous avons fait un run avec le pneu médium en Q3. Nous avions vu qu’il était assez compétitif la veille. Nous ne pensions pas qu’il était plus rapide, mais pour Lewis, en fait, parce que le premier tour s’était si mal passé avec la rafale de vent, ce pneu médium était en fait le temps avec lequel il s’est qualifié."
"Nous l’avons utilisé parce que nous n’avons pas vu une grosse chute de performance au tour, donc nous n’étions pas trop inquiets d’avoir ce tour sur le pneu pour la course de dimanche."
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