Evolutions, pilotage de la RB21, où sera-t-il en 2026 ? Verstappen se livre à Spielberg

Le Néerlandais botte en touche sur la dernière rumeur

26 juin 2025 - 18:07
Evolutions, pilotage de la RB21, où sera-t-il en 2026 ? Verstappen se livre à Spielberg

Max Verstappen a déjà été victorieux à 5 reprises pour Red Bull Racing en Autriche, sur le circuit qui appartient à Red Bull.

C’est un succès pour cette association mais, l’an dernier, George Russell avait réussi à s’imposer avec sa Mercedes F1, profitant de l’affrontement entre Verstappen et Lando Norris.

Lorsqu’on lui demande aujourd’hui s’il a de quoi viser une 6e victoire, il répond : "Eh bien, il n’y a aucune garantie."

"Alors oui, nous essaierons toujours de faire de notre mieux. Par le passé, oui, nous avons fait beaucoup de belles courses ici. Je veux dire, certaines, je pense, à l’époque étaient aussi des victoires inattendues. Donc, d’une certaine manière, nous abordons peut-être ce week-end à nouveau, sans être favoris, c’est sûr."

"Mais je sais que l’équipe et moi-même essaierons toujours d’optimiser au maximum. Le week-end s’annonce plutôt chaud, donc ce sera difficile de faire durer les pneus de toute façon. Mais je suis impatient. Je suis ici pour faire de mon mieux et, bien sûr, j’espère monter sur le podium."

De nouvelles pièces sont présentes sur sa RB21 ici en Autriche. Qu’en attend-il ?

"J’espère que cela nous apportera un peu plus de performance. L’équipe a travaillé dur pour sortir ces pièces. Je suis donc bien sûr ravi de cette amélioration. Et oui, chaque petit progrès nous aidera à être plus compétitifs et, espérons-le, à réduire un peu l’écart. Mais en même temps, nous savons aussi que d’autres apportent des améliorations tout au long de l’année. Il faut donc continuer à travailler dur et à essayer de réduire cet écart."

Comment justifie-t-il sa performance au volant d’une F1 aussi sensible ?

On a souvent dit de Verstappen qu’il était un pilote très sensible aux signaux émis par la voiture. Qu’il la comprenait d’une manière rare, ce que beaucoup d’anciens équipiers ont dit ces derniers jours. Est-ce dû à sa sensibilité ou à son expérience ?

"Tout d’abord, je pense que chaque pilote est différent. Chaque pilote attend quelque chose de différent de la voiture. Ce que j’attends de la voiture peut donc ne pas convenir à quelqu’un d’autre. C’est tout à fait normal. Donc, de mon côté, je me concentre sur ce que j’attends de la voiture et je m’appuie sur ce que j’ai appris très jeune : ma façon de piloter, mon adaptation aux situations. Pour moi, c’est un processus très naturel. Ce n’est rien de spécial de mon côté, c’est ma façon de faire les choses. C’est juste ma façon de fonctionner, ma façon de travailler. On se concentre simplement sur les sous-virages et les survirages, comment les équilibrer, comment adapter mon pilotage et comment progresser dans la voiture ? Rien de bien sorcier. C’est juste ce que je ressens, ce que l’équipe voit, et on communique ce qu’on souhaite améliorer. Chaque année, on construit une nouvelle voiture, et il y a toujours des améliorations possibles. Si les choses ne peuvent pas être modifiées très rapidement, comment puis-je m’adapter en tant que pilote ? C’est un processus constant en Formule 1."

Alexander Albon a décrit le pilotage de la Red Bull comme une souris d’ordinateur à pleine sensibilité et elle est très difficile à contrôler. Est-il d’accord avec cela ?

"Le problème, c’est que je ne connais pas grand-chose d’autre, n’est-ce pas ? J’ai commencé avec Red Bull, donc je ne connais qu’une seule voiture. Et c’est comme ça que je pilote. Je m’adapte. Est-ce la meilleure ? Est-ce la plus rapide ? Oui ? Non ? Je ne sais pas. Je m’adapte simplement à ce que j’ai, ou je pilote simplement ce que j’ai sous la main. Et oui, elle est très performante depuis de nombreuses années. En tant qu’équipe, nous avons réalisé de grandes choses. Et cette année, l’année dernière, d’autres équipes ont également progressé. Maintenant, c’est à nous d’essayer d’améliorer nos performances. Mais je suppose que chaque voiture, quand on pilote à la limite, n’est pas facile."

Est-il temps de penser à 2026 ?

Au vu des performances et des résultats de cette année, est-il important de trouver le bon moment pour se concentrer sur le développement de la voiture 2026 ? A-t-il des préférences à ce sujet ?

"Bien sûr, les équipes se concentrent déjà sur 2026. Vous essayez donc d’optimiser les performances de cette voiture, ce qui est déjà prévu depuis un certain temps dans les étapes à venir. Mais en même temps, vous savez que 2026 est une excellente occasion de bien faire les choses. D’après ce que j’ai vu et entendu, l’équipe a adopté la bonne approche."

Il a déjà fait part de ses inquiétudes concernant la prochaine réglementation. Pense-t-il qu’après tous les changements apportés, la situation s’est améliorée ? Qu’est-ce qui va être bon selon lui ? Qu’est-ce qui l’inquiète ?

"Je suis entre les deux, vous savez. Peut-être bon, peut-être mauvais – on verra. Je suis très ouvert d’esprit, honnêtement. Je n’y pense même pas trop, je profite simplement du moment présent. Quand je serai au volant l’année prochaine, on verra bien. De toute façon, ce n’est pas moi qui décide des règles. Même si j’ai des inquiétudes, ça ne changera rien. Alors je vais me lancer et piloter, et au fil du temps, on s’améliorera, on comprendra mieux – comme pour tout règlement par le passé. On continue d’optimiser, on s’améliore, et on part de là, vraiment."

Un transfert en vue ?

Mais la petite bombe du paddock ce soir à Spielberg, c’est la révélation selon le journal Marca que Verstappen chercherait "de source sûre" à quitter son contrat Red Bull Racing à la fin de l’année. Pour aller où ? Mercedes F1 et Aston Martin F1 sont les deux seules équipes performantes pouvant lui offrir une place.

Alors, interrogé sur les nouvelles rumeurs, il a été demandé à Max s’il pilotera bien pour Red Bull Racing l’année prochaine ?

"On m’a déjà posé cette question !"

L’année dernière en effet !

"Oui, l’année dernière. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’en parler. Je ne sais pas, vous voulez que je répète ce que j’ai dit l’année dernière ?"

Mais il refuse de confirmer ou infirmer...

"Je ne sais pas. C’est la même réponse. Je ne me souviens même plus de ce que j’ai dit l’année dernière, vraiment. Mais encore une fois, ce n’est pas vraiment dans mes pensées. Juste bien piloter, essayer de pousser la performance, et ensuite on se concentre sur l’année prochaine."


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