Cryptomonnaies et F1 : Wolff est enthousiaste mais soucieux de l’écologie

150 millions de dollars sur trois ans, c’est ce que toucherait Red Bull avec son nouveau sponsor Bybit, spécialisé dans le trading de cryptomonnaies.

Milton Keynes n’est pas la première équipe à faire ce pas : d’ores et déjà, Crypto.com sponsorise les courses sprint et Aston Martin F1 ; Alpine est avec Binance ; et Mercedes a signé un partenariat avec FTX.

Cependant le partenariat de Mercedes est loin d’atteindre les hauteurs de l’accord Bybit-Red Bull.

Mais soit pour critiquer le choix opéré par Red Bull, soit pour réaffirmer l’engagement écologique de Mercedes, Toto Wolff accueille avec prudence ce grand déboulement des cryptos en F1 : car il rappelle que le minage est très énergivore, et que cela ne cadre pas avec l’image plus verte que veut donner la F1.

« L’argument de la durabilité est extrêmement important, mais il ne s’agit pas seulement du minage et de l’énergie consommée, mais aussi de la provenance de l’énergie. »

« Nous sommes certainement un bon sparring partner pour eux en termes d’objectifs de durabilité. »

Cette condition étant posée, Toto Wolff ne voit donc pas de raison de remettre en question le choix de FTX pour Mercedes.

« Mais on ne peut pas se fermer à la technologie moderne. C’est certainement un domaine qui va se développer. »

« Je pense que lorsque nous regarderons dans 10 ans les paiements qui prennent deux jours et qui ne peuvent pas être effectués en dehors des heures de la semaine, ce sera une relique du passé et c’est là que les crypto-monnaies entrent en jeu. »

L’ancien financier Toto Wolff est d’ailleurs un fana de cryptos monnaies…

« Elles constituent leur propre industrie. C’est pourquoi ils sont devenus un acteur majeur du monde financier et cherchent évidemment à se faire connaître par le biais de la Formule 1. Nous en profitons tous, mais nous en tirons également des enseignements. »

« Pour moi, il était fascinant de comprendre les échanges de crypto-monnaies. »