Alpine F1 apporte un package spécifique pour son A522 à Montréal
"D’autres améliorations sont prévues pour Silverstone et l’Autriche"
Après avoir marqué sept points à Bakou, l’équipe Alpine F1 s’est hissée à la cinquième place du championnat du monde des Constructeurs.
Place ce week-end à Montréal, pour le retour au calendrier du Grand Prix du Canada. Le directeur technique Pat Fry présente le plan d’action de l’équipe pour affronter le difficile Circuit Gilles Villeneuve.
Sur quoi se portera votre attention ce week-end, pour le retour de la la Formule 1 à Montréal ?
Nous revenons à Montréal, ce week-end, pour le premier Grand Prix du Canada depuis trois ans. Etape incontournable du calendrier de la Formule 1 depuis une vingtaine d’années, il propose des défis uniques puisqu’il s’agit d’un circuit hybride non permanent. Nous pouvons nous attendre à ce que la piste soit un peu verte et sale lors de la première séance d’essais libres. Mais, comme nous l’avons vu par le passé, cela disparaîtra assez rapidement quand elle se couvrira de gomme. Nous disposerons des pneumatiques les plus tendres de la gamme Pirelli et se familiariser avec les conditions et comprendre le fonctionnement des gommes sera assurément l’une des priorités de notre programme.
Quelles sont les principales caractéristiques du circuit et les défis à relever ?
Par rapport à la dernière course à Bakou, le niveau d’appui sera légèrement plus élevé. Nous allons redresser d’un cran l’aileron arrière et avons diverses options de support d’aileron à tester pour identifier le réglage optimal. La nature de la piste de Montréal vous pousse à augmenter le niveau appui, car il y a des lignes droites et une série de virages à négocier à basse ou moyenne vitesse. Au niveau du groupe motopropulseur, Montréal est très similaire à Bakou. Etant généralement exigeant pour les freins, nous allons également surveiller cela.
Comment l’équipe évalue-t-elle sa performance de Bakou ?
C’est assurément positif d’avoir réussi à mettre les deux voitures dans les points à Bakou. Côté performance, nous avons roulé avec un faible niveau d’appui, ce qui s’est ressenti dans nos chronos dans le troisième secteur et notre vitesse de pointe élevée. Ce choix était optimal, tant pour les qualifications que pour la course, même si nous avons sacrifié notre efficacité dans les virages à basse vitesse au profit des deux longues lignes droites. Nous n’avons pas eu trop de difficultés avec le rebond, pourtant au coeur des discussions dans le paddock de Bakou. Les voitures 2022 roulent assez bas et il y aura toujours un peu de talonnage. Les bosses se ressentent donc probablement davantage, mais ce n’est pas trop un problème pour nous.
Quels sont les prochains éléments du plan de développement de l’équipe ?
Après avoir fait évoluer nos pontons à Bakou, nous apporterons un package d’aileron arrière spécifique au circuit de Montréal. Nous allons constamment mettre à jour la voiture au cours des prochaines courses, d’autres améliorations étant prévues pour Silverstone et l’Autriche.
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