Alfa Romeo F1 : Bottas fait le bilan de ses forces et faiblesses
Après sa première saison dans l’équipe
Valtteri Bottas se félicite de ses performances en qualifications pour sa première saison avec Alfa Romeo F1, en 2022. Le Finlandais était également heureux de son rythme de course, mais il admet en revanche avoir eu des difficultés à prendre des bons départs, notamment à cause de l’embrayage de la C42.
"Dans l’ensemble, il y avait quelques exceptions, mais en moyenne, en qualifications, nous avons été assez bons" a déclaré Bottas à The Race. "Et le rythme de course était bon dans l’ensemble, surtout la première moitié de l’année, comme la façon dont j’ai réussi à garder les pneus en bon état."
"Mais il y a aussi des points faibles pour moi. Les premiers tours, de mon côté, ont été vraiment mauvais. On a eu pas mal de problèmes de départs au début de l’année et on s’est améliorés. De mon côté, surtout quand je suis en dehors du top 10, il faut un peu d’adaptation."
"J’ai été habitué, pendant quelques années, à toujours partir sur les deux premières lignes et il n’y a que quelques voitures à surveiller. Mais quand vous êtes en dehors du top 10, la dynamique est un peu différente et je dois encore m’y habituer. Quand je commence dans le top 10, les choses sont beaucoup plus faciles pour moi."
Une trop grande prudence au départ ?
Bottas reconnait qu’il est parfois trop prudent lors du départ, afin d’être sûr de le passer sans encombre. Il s’agit d’une habitude qu’il a prise au fil de sa carrière, et il lui est difficile désormais de prendre tous les risques lors des premiers virages.
"Exactement. Je pense que ça vient de loin, comme de vos jours de collège ou de formule junior. Tout au long de ma carrière, j’ai l’impression d’avoir toujours calculé les risques et d’avoir toujours fait en sorte de passer le premier virage. Parfois, cela m’a coûté des positions."
"Mais je pense que l’état d’esprit quand vous êtes à la limite, si vous êtes dans les points ou pas, fait que les gens ont parfois besoin de prendre un peu plus de risques. Donc c’est quelque chose que je dois me forcer à faire dans certaines situations, pour essayer d’être plus audacieux."
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