Les pilotes sont en faveur d’une zone DRS dans le 130R de Suzuka !

Un sacré morceau de bravoure

Par Emmanuel Touzot

4 octobre 2018 - 10:35
Les pilotes sont en faveur d'une

Charlie Whiting, directeur de course de la FIA, avait regretté de ne pas pouvoir augmenter le nombre de zones de DRS à Suzuka, expliquant que le seul moyen d’y trouver un intérêt était d’ajouter une zone qui passerait par le célèbre virage du 130R.

"Je pense que dans la voiture, c’est à nous de décider comment on veut le faire" explique Sergio Pérez. "Si on veut utiliser le DRS, qu’on puisse le faire. Il y aura des pilotes qui prendront plus de risques que d’autres, mais c’est vraiment une question de choix. On est assez bons pour faire ça."

Son équipier, Esteban Ocon, se souvient que le choix avait déjà été laissé aux pilotes en Angleterre, mais pense que ce serait pire ici : "Ce serait encore plus dur qu’à Silverstone. Voyons donc ce qui va se passer à l’avenir, mais cela pourrait être intéressant. Je pense que ça ne pourrait qu’aider à doubler dans la chicane de retour. Je pense qu’on ne passerait pas à fond en course, dans les turbulences d’autres voitures, mais ce serait intéressant en qualifications."

Lance Stroll est, lui, en faveur de cet ajout : "Je pense que ça ne pourrait que nous aider à dépasser. Le passage à fond dans le 130R ne dépend pas de la voiture, mais du risque qu’on décide de prendre. C’est déjà une piste où il est très difficile de se suivre avec tous les virages à grande vitesse. Si c’est une façon d’aider à dépasser et d’augmenter le spectacle, ce sera bien."

Sebastian Vettel, quant à lui, n’est pas un fan du DRS et ne verrait pas l’intérêt de mettre ce système à disposition à cet endroit du circuit : "Je ne suis pas un grand fan de DRS. Maintenant que nous sommes au Japon, je pense à Mario Kart, si vous vous souvenez, et je crois que ce serait plus amusant de jeter des bananes hors du cockpit que d’avoir le DRS. Je ne l’aime pas, je pense que c’est artificiel. Je pense qu’on devrait trouver différents moyens de faire en sorte que les voitures se suivent de plus près et qu’il n’y ait pas de DRS."

Stoffel Vandoorne, quant à lui, a expliqué ne pas être en faveur du DRS, qu’il juge également trop artificiel, et précise qu’il n’en avait pas besoin lorsqu’il courait en Super Formula sur ce circuit : "Les dépassements étaient compliqués car on avait tous la même voiture, mais on parvenait à se doubler et l’on n’avait pas de DRS."

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