Hamilton explique certains secrets de ses qualifications
Connaître le circuit et être à la hauteur de sa voiture
Lewis Hamilton a signé 11 pole positions cette saison, lui permettant au passage de subtiliser le record de Michael Schumacher mais aussi de dépasser les mythiques 65 pole positions d’Ayrton Senna. Certaines ont été plus compliquées que d’autres.
"Monza était très difficile" reconnaît Hamilton. "J’étais très surpris que les autres soient si loin. La pole en Malaisie était une vraie surprise. Il faudrait que j’aille voir chaque pole effectuée car certaines semblaient meilleures que d’autres".
"En Malaisie par exemple je me suis dit que je n’allais pas signer la pole position mais que j’allais tout donner. Puis j’ai fait un beau tour. Ce tour a été fait de glissades, de moments où je m’accrochais à la trajectoire, je glissais de nouveau, je rattrapais la voiture... Je ne m’attendais pas à tout cela mais j’ai fait avec".
Capable d’aller chercher une poignée de dixièmes qui fait la différence sur un tour, Hamilton reconnaît avoir une connaissance parfaite des virages de chaque circuit et de leur limite.
"C’est certain, c’est aussi ce que l’on découvre en essais. C’est grâce à cela que vous me voyez souvent tirer le maximum de la voiture. Je garde cela et j’adore les qualifications car il faut toujours abattre une carte supplémentaire, mais on ne peut pas toujours".
Les qualifications ont parfois montré des tours de piste sortis tout droit de la science fiction, avec une vitesse incroyable dans des enchaînements célèbres, tels que les Esses de Suzuka. Hamilton les a décrit comme "démentiels" mais aimerait aller encore plus vite.
"J’en ai envie, mais le problème serait de s’y préparer. Le corps humain est remarquable car on peut travailler sa force. On peut donc créer des voitures qui seront plus rapides de trois secondes au tour, ce serait un défi mais la F1 devrait nous pousser encore plus à nos limites physiques. J’espère que nous irons dans cette direction".