Le Welter Racing Salini prêt pour sa troisième année en LMS

avant le défi des 24h du Mans

Par Franck Drui

9 avril 2010 - 13:48
Le Welter Racing Salini prêt pour (...)

A quelques heures du lancement de la saison, Pascal Coquin – responsable de la communication – dresse le bilan du travail effectué durant l’intersaison. Fort de son invitation aux prochaines 24 Heures du Mans, le Welter Racing Salini entame sereinement sa troisième année en Le Mans Series.

Certains se sont inquiétés de votre absence aux Essais officiels. Pourquoi n’étiez vous pas en piste au Paul Ricard ?

Tout simplement parce que nous n’étions pas prêts. Nous avons passé beaucoup de temps en soufflerie pour progresser tout en adaptant notre auto aux nouvelles exigences règlementaires. Nous avons revu les écoulements d’air en profondeur et travaillé en parallèle sur les suspensions, si bien que les Test Days arrivaient un peu tôt pour
nous.

Avez‐vous axé votre travail sur les 24 Heures du Mans ?
Non. Gérard Welter conçoit toujours ses prototypes pour le circuit du Mans. Celle‐ci ne déroge pas à la règle et elle est naturellement à son aise sur les circuits rapides. En revanche, elle a toujours manqué d’appui sur les tracés que visitent les Le Mans Series. Nous le savons depuis le début mais jusqu’à présent ce n’était pas une priorité. Il fallait
d’abord fiabiliser l’ensemble, puis améliorer son amortissement. Selon nos pilotes, il était maintenant nécessaire de gagner de la charge aérodynamique. C’est ce que nous avons fait cet hiver et nous sommes satisfaits des solutions trouvées.

Au Mans, quel sera votre objectif ?

Honnêtement, c’est toujours difficile de se fixer des objectifs car tout peut arriver là‐bas. Une chose est sûre, Tristan Gommendy tentera de montrer le potentiel de l’auto aux qualifications ! En course, comme tout le monde, notre premier objectif sera de rallier l’arrivée.

Et après Le Mans, il sera temps de se pencher sur 2011 !

Nous sommes déjà bien avancés dans notre préparation. Récemment, nous avons passé les tests FIA pour que la crash box soit homologuée en LMP1. Crash test, poussée latérale, poussée sur arceau… Tout devait être refait. C’est un gros investissement, mais essentiel pour que nous puissions poursuivre notre progression.

Avez‐vous l’ambition de courir dans la catégorie reine ?
Nous avons conçu et fabriqué notre propre moteur diesel qui est phase finale d’assemblage. Nous savons qu’à l’avenir, cette technologie ne pourra être utilisée qu’en LMP1, donc oui c’est notre ambition ! Mais une deuxième raison nous a motivé à consentir cet investissement. La saison dernière nous avons démontré toutes les qualités de notre châssis face à une concurrence réputée. Nous sommes désormais en mesure de commercialiser notre auto à un prix très attractif. L’homologuer en LMP1 offre un panel plus large de clients potentiels.

Pouvez‐vous nous en dire plus sur les caractéristiques de ce moteur ?

C’est un V8 diesel bi‐turbo qui reprend 80% de pièces de séries d’origine Peugeot.

L’an dernier vous aviez osé vous reposer sur le talent d’un jeune artiste (David Usal) à qui vous aviez confié la décoration du prototype. Après le succès de cette opération, allez‐vous renouveler le partenariat ?

Oui, David travail en ce moment même sur la future livrée. Il nous propose des projets tous plus beaux les uns que les autres ! Mais nous garderons la surprise pour Le Mans et dans deux semaines vous découvrirez une décoration plus traditionnelle, faite de blanc et de carbone.

Endurance

Recherche

Info Motorsport

Photos

Vidéos