24h du Mans 2011 : L’abécédaire, de P à Z...

Tout ce qu’il faut savoir...

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18 juin 2011 - 10:55
24h du Mans 2011 : L'abécédaire, de

Poursuivons notre abécédaire avec les lettres de P à Z...

P comme Prospeed Compétition

La Porsche 997 RSR n°75 arborait sans conteste l’une des plus belles décorations de cette édition 2011. Si elle n’a pas terminé sur le podium en catégorie GTE Pro (8ème), elle figurera cependant au palmarès En effet Prospeed Compétition a reçu le Prix de l’ESCRA (Ecole Supérieure du Commerce des réseaux de l’Automobile), récompensant la meilleure assistance technique.

Q comme Quesnel

Olivier Quesnel, le patron de Peugeot Sport, était plus que déçu à l’issue de la course, comme en témoignaient ses larmes Il déclarait d’ailleurs avoir la rage. Après la déroute de 2010, les Peugeot ont été cette fois battues en performances pures, et il va falloir redresser la barre. A Spa, Olivier Quesnel déclarait que le classement de l’ILMC était beaucoup trop confidentiel et que seules les 24 Heures comptaient. Peugeot étant en tête du classement constructeurs de l’ILMC, peut-être va-t-il revoir sa position ?

Robertson Racing

La Ford GT-Doran du Robertson Racing n’était certes pas la GT la plus rapide en piste, loin s’en faut, mais le team restera néanmoins dans les annales des 24 Heures, et ce pour pour plusieurs raisons. Tout d’abord elle a décroché à l’usure la troisième place en catégorie GTE-Am, ensuite elle a permis à Andrea Robertson d’être la première femme à monter sur le podium au Mans depuis...1931, et Andrea et David Robertson sont le premier couple à monter sur le podium au Mans ! Le team américain a bien fait de faire l’impasse sur la manche ALMS de Long Beach, sa première absence dans la Série américaine depuis qu’il s’y est engagé.

R comme Rookies

Cette année, ils étaient 36 néophytes au départ, dont 12 français, 7 américains, 5 britanniques, 2 belges, 2 néerlandais, 1 spagnol, 1 suisse, 1 autrichien, 1 allemand, 1 irlandais, 1 néo-zéalandais, 1 portugais et 1 saoudien.

R comme Rosier

Fabien Rosier, qui courait ses premières 24 Heures du Mans et faisait donc partie des 36 pilotes évoqués plus haut, était au volant de la Norma Judd BMW M200P de l’équipe Extrême Limite AM Paris. Il a reçu le Prix Jean-Rondeau qui récompense chaque année un jeune espoir français. Fabien a été volant ACO en 2006 et a 26 ans, l’âge de Jean Rondeau lors de ses premières 24 Heures du Mans.

S comme Safety-Cars

On les aura souvent vus en piste cette année, avec plus de quatre heures de neutralisation ! Les accidents de McNish et de Rockenfeller en ont été la cause principale, avec une neutralisation de deux heures lors du crash de Rocky. Et pourtant, la moyenne du vainqueur dépasse les 200 kmh !

S comme Spectateurs

Ils ont été 249 500 à fréquenter le circuit pendant le week-end et ils ne l’ont certainement pas regretté ! Un petit effort encore pour dépasser la barre du quart du million...

T comme Todt

Jean Todt, le Président de la FIA a été une des vedettes de l’édition 2011. Alors qu’il avait été désigné comme starter de l’épreuve, l’annonce de la mise sur pied d’un Championnat du Monde d’Endurance, conjointement avec l’ACO, a lancé véritablement l’épreuve et a fortement alimenté les conversations dès les Vérifications Techniques.

T comme Tréluyer

Sans conteste, Benoît Tréluyer a été le grand homme de la course. Déjà, sa pole position, le jeudi en qualifications, avait frappé les esprits. Son premier relais fut de la même veine, Benoît contrôlant parfaitement la situation. Mais que dire alors de son quintuple relais du dimanche matin ? Tout simplement fabuleux. Tout juste sorti de son sommeil par Ralf Jüttner, Tréluyer a résisté à trois lionnes mortes de faim qui ne demandaient qu’à le manger tout cru ! Benoît a su garder son sang-froid face aux pilotes des Peugeot n°7 et n°8 qui le harcelaient. Il a réussi des dépassements d’anthologie, dont un notamment sur Stéphane Sarrazin qui venait de se dédoubler quelques hectomètres auparavant. Stéphane doit encore se demander par où Benoît a pu passer ! Un dépassement d’extra-terrestre...

Benoît Tréluyer est un des rares pilotes à avoir remporté les 24 Heures après avoir fait la pole position. Il rejoint ainsi les seuls quatre pilotes à avoir précédemment réalisé cet exploit, et ce sont tous des noms illustres : Jacky Ickx (en 1975, 1981 et 1982), Henri Pescarolo (1974), Michele Alboreto (1997) et Tom Kristensen (2003). Cela situe bien la performance du français qui aura été exceptionnel ce week-end. Un grand coup de chapeau !

U comme Ullrich

Le Dr Wolfgang Ullrich est décidément un personnage incontournable des 24 Heures du Mans. Il nous avait déclaré avant la course vouloir la remporter mais aussi le faire en réalisant des chronos au moins égaux à ceux de Peugeot. L’engagement a été tenu, et même au-delà.

Malgré le stress de cette édition 2011 -on a vu le Dr soulagé lorsque Allan McNish est sorti de son cockpit, angoissé et en pleurs au moment de l’accident de Mike Rockenfeller- il a su garder tout son sang-froid pour parfaitement diriger la manœuvre. Il a de plus parfaitement respecté l’adversaire et gardé sa classe naturelle. Un grand monsieur !

V comme Vandestick

Bruno Vandestick et ses collègues Marc Arnoldi, Vincent Cerruti et David Waldron que nous associerons aussi dans cet item ont assuré à nouveau avec brio l’animation sonore de ces 24 Heures 2011. Ils ont eu beaucoup de mérite cette année pour soutenir l’attention du public lors des longues interventions du safety-car.

W comme Wurz

Le double vainqueur des 24 Heures du Mans a été à son corps défendant un des révélateurs de l’échec de Peugeot. Appliqué à harceler l’Audi n°2, il n’a pu éviter la faute à Indianapolis, faisant bien la preuve que les Peugeot ne pouvaient faire davantage pour contrer l’Audi victorieuse.

X comme X...

X comme toutes les questions - nombreuses - que va susciter l’édition 2011 - et comme toutes les interrogations - encore plus nombreuses - que va susciter l’édition 2012.

Y comme Yoshimasa Hayashi

D’accord, pour le Y on a un peu triché. Le Professeur Hayashi a reçu le Prix "Spirit of Le Mans" récompensant une personnalité ayant servi Le Mans. Rappelons que le Professeur Hayashi a dirigé par le passé les opérations des Nissan R390 et que, plus récemment, il était responsable de l’engagement de la Courage YGK de la Tokai University. Actuellement, lui et son équipe travaillent à un projet d’hybride et espérent participer à la manche chinoise de l’ILMC.

Z comme Zytek

Le constructeur britannique, après avoir remporté en Le Mans Series une victoire au général avec une LMP2, s’était attaqué cette année au LMP1, le team Quifel-ASM étant passé à l’échelon supérieur. Cependant, la Zytek LMP1 s’est révélée mal adaptée au circuit manceau avant de devoir abandonner. En revanche Zytek a enregistré son premier succès en LMP2 grâce à la voiture du Greaves Motorsports, le package Zytek-Nissan s’avérant particulièrement redoutable.

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