Schumacher veut être un bourreau de travail pour réussir en F1
L’Allemand aime tous les aspects du métier
Mick Schumacher est pilote de monoplace en F2, et cherche à suivre les traces de son père Michael en Formule 1. L’Allemand n’est toutefois pas capable de donner une date précise quant au moment qui lui a donné la passion de la course automobile.
"Je crois qu’il n’y a pas un moment précis" a-t-il expliqué à l’Equipe. "Je suis dans un kart depuis l’âge de deux ans, sur une moto depuis que j’ai quatre ans. Je vois mon père rouler depuis que je suis né. Je ne me voyais pas faire autre chose. J’adore ce sport, j’adore piloter et j’adore gagner."
Néanmoins, il s’attend à des difficultés supplémentaires en Formule 1, et s’y prépare avant même d’y accéder : "Je n’ai pu rouler que deux jours dans une F1. Je suis certain que c’est très différent de ce que j’imagine. Il y aura plus de médias, plus de préparation, plus de technique, de briefings, de travail. Mais je veux le faire."
"Je veux y aller et c’est pourquoi je travaille comme un chien tous les matins pour y arriver. Et ces deux jours de roulage à Bahreïn, je les ai vécus comme une récompense, de tous ces efforts fournis depuis des années. De toute façon, j’adore m’installer dans une voiture. J’adore rouler, voir la tête des mécaniciens autour de moi, préparer le programme de ces tests. Même faire des débriefings. J’apprends encore et j’aime apprendre."
Mais les Ferrari et Alfa Romeo 2019 ne sont pas les seules F1 qu’il a pilotées, puisqu’il a aussi pris le volant des Ferrari F2002 et F2004 dans lesquelles son père a été champion du monde. Il admet une émotion à ce sujet, mais constate surtout qu’il s’agit toujours d’apprendre un peu plus.
"C’est encore un moment où je peux apprendre. Chaque fois que vous êtes sur une piste, vous découvrez de nouvelles choses, quelle que soit la voiture. Ce fut important pour moi de comprendre ce que mon père a vécu au volant de ces monoplaces où les tests n’étaient pas limités."
"Il vivait littéralement dans sa voiture tellement il roulait. C’était quasiment du six jours sur sept. Après quand vous avez la chance de rouler dans la Ferrari de 2002 ou de 2004 qui sont les voitures de mes rêves, je savoure aussi la chance et de mesurer l’héritage que ces voitures, si dominatrices, laissent dans l’histoire de mon sport. Ce fut un moment très spécial."
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