Sans pression, le rookie Tsunoda n’a ‘pas peur de faire des erreurs’ en F1
Les pneus et le mental, ce qu’il a travaillé le plus en F2
Yuki Tsunoda continue de se préparer à sa première saison de F1 - il a ainsi complété un test avec une Toro Rosso de 2019 de deux jours. Même si Franz Tost lui a prédit des débuts « très difficiles » à Bahreïn, afin de lui enlever de la pression, Yuki Tsunoda demeure confiant…
Car pour sa saison de rookie en F2, le natif de Kanagawa a dépassé les attentes en rivalisant avec des pilotes déjà bien installés, comme Callum Ilott ou Mick Schumacher. Sa progression est très positive et dynamique, que ce soit en F3 ou en F2, où il a particulièrement impressionné.
Que peut dire Yuki Tsunoda sur sa carrière junior ? Sur sa dernière saison en F2 plus précisément ? Et quelles leçons en tirer pour la F1 ?
« Chaque année, je m’améliore un peu et j’ai réussi à gagner dans toutes les catégories auxquelles j’ai participé. Ces victoires n’ont pas été faciles, et elles ont renforcé ma confiance. Même en Formule 3, je ne m’attendais pas à gagner, car c’était la première fois que je vivais en Europe et quatre des circuits étaient complètement nouveaux pour moi. Ce n’était pas facile car beaucoup de pilotes européens avaient beaucoup d’expérience sur ces circuits. Je me suis efforcé de m’adapter à la piste, à l’équipe et à la culture, mais j’ai fini par gagner à Monza en Formule 3 et le Dr Marko en était heureux. Cela m’a permis de grimper en Formule 2. »
« L’année dernière a été pour moi une saison au cours de laquelle j’ai fait de gros progrès dans tous les aspects de mon travail. Tout d’abord, au niveau de ma conduite, mais aussi au niveau de ma mentalité et de ma psychologie concernant la façon dont j’aborde la course. Je pense que je me suis beaucoup amélioré pendant la saison de Formule 2. C’était une saison très réussie, l’une des meilleures de ma carrière de pilote. Au début de la saison, j’avais déjà un bon rythme et je pouvais rivaliser avec des adversaires puissants, mais j’ai manqué de régularité jusqu’au milieu de la saison. Cela signifie que je n’ai pas pu obtenir de bons points dans les premières courses. »
La consultation d’un spécialiste, ainsi qu’une meilleure gestion des pneus, ont permis à Yuki Tsunoda de franchir un cap l’an dernier...
« Ensuite, à partir de la mi-saison, j’ai travaillé avec un coach psychologique et nous avons beaucoup parlé de ma course - comment je me prépare pour la course et mon attitude pendant la course - ainsi que d’autres facteurs. Cela a permis d’améliorer considérablement ma mentalité. À la fin de la saison, je n’étais pas encore là où je voulais être, mais je m’étais tellement amélioré depuis le début de la saison. Mes résultats sur la piste ont continué à s’améliorer. »
« Au début de l’année dernière - pendant le test rookies par exemple - j’ai eu du mal à gérer les pneus par rapport à mes coéquipiers, mais j’ai travaillé dur avec l’équipe et j’ai regardé les courses des saisons précédentes pour apprendre à mieux gérer cela. Le travail acharné que nous avons tous accompli a porté ses fruits, puisqu’à la fin de l’année, j’avais reçu le prix Pirelli - qui montrait à quel point j’avais progressé. Je sais que la prochaine étape de ma carrière dans le sport automobile ne sera pas facile, mais j’ai hâte. »
« Le meilleur moment de ma carrière junior a été celui Monza en Formule 3, en 2019. Je pense que je n’aurais pas été en F2 l’année suivante sans cette victoire. C’était ma première victoire en Europe, donc j’ai beaucoup de bons souvenirs de ce jour-là. »
Plus jeune pilote de la grille F1 en 2021, Yuki Tsunoda portera aussi les espoirs des fans japonais, qu’on sait très fervents. N’est-ce pas beaucoup de pression pour une année de rookie ?
« Non, pas vraiment, ce sera ma saison de rookie et je vais pousser fort dès le début pour m’adapter le plus possible à la voiture. «
« Cependant, je n’ai pas peur de faire des erreurs - j’essaierai bien sûr de les limiter - mais elles sont inévitables au début. Je suis cependant convaincu que je peux apprendre de mes erreurs, comme je l’ai prouvé l’année dernière en Formule 2. Je suis vraiment heureux d’avoir le soutien des fans japonais, et je suis fier d’être celui qui amènera un autre pilote japonais sur la grille, après Kamui Kobayashi en 2014. Quant à la pression, je la mets sur moi, donc rien ne change à cet égard pour moi - je veux me pousser pour réussir... »
Cette année, Yuki Tsunoda roulera avec le numéro 22 : pourquoi ce choix ?
« Mon numéro quand je faisais du karting était le 11, mais en F1 c’est déjà pris par Sergio Perez. Alors, je l’ai doublé pour devenir 22, ce que j’aime aussi parce que c’est le numéro de Jenson Button, un pilote que je respecte beaucoup quand il a gagné le championnat du monde de Formule 1 en 2009. C’est aussi un numéro utilisé par le pilote japonais Takuma Sato. »
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