Red Bull a fixé un objectif clair à Lawson : le titre… constructeurs !
Un style de pilotage à adapter ?
Chez Red Bull, la hiérarchie est claire : Max Verstappen est le chef de file, Liam Lawson le ‘wingman’.
Ce que demande Red Bull à Lawson, ce n’est pas d’être au même niveau que le Néerlandais ; mais c’est d’être suffisamment proche pour que Red Bull soit dans la course au classement des constructeurs. Car l’an dernier, c’est la défaillance totale de Sergio Pérez qui avait fait chuter Milton Keynes à la 3e place.
Lawson n’est-il donc condamné qu’à être le bouclier ou l’aide de camp de Max Verstappen sur la piste cette année ? Interrogé par les médias, le Néo-Zélandais a bien sûr défendu son bout de gras. Lawson dit voir les choses autrement : après tout son objectif, c’est surtout le classement des constructeurs, pas de soutenir Verstappen en premier lieu.
« L’objectif de l’équipe est de remporter le championnat des constructeurs, et évidemment, Red Bull, ils n’ont pas réussi à le faire l’année dernière. C’est donc l’objectif clair pour cette saison. »
« Nous faisons évidemment tout notre possible pour rendre la voiture aussi rapide que possible. Et pour moi, si nous nous retrouvons en position de nous battre pour le titre des constructeurs, alors cela signifie que je fais bien mon travail. »
« C’est vraiment là que se situe l’attente de l’équipe à mon égard, en dehors bien sûr de mes propres objectifs en Formule 1. »
Lawson pourra-t-il réussir là où des pilotes de talent comme Alexander Albon, Pierre Gasly ou Sergio Pérez ont échoué, c’est-à-dire tenir tête à Max Verstappen dans la durée ? Le jeune pilote compte bien justement s’inspirer du pilotage de son coéquipier pour progresser.
« Pour moi, apprendre de tout ce qu’il fait, il n’y a vraiment personne de mieux pour cela. Donc oui, c’est plus une question d’en tirer profit et d’en tirer le meilleur parti plutôt que de voir cela comme une pression supplémentaire. »
Un style de pilotage unique à mater pour Lawson
Si ses prédécesseurs ont eu autant de mal, c’est que le style de pilotage de Max Verstappen est unique, avec un train arrière instable et un train avant très agressif.
Lawson va-t-il donc changer son style totalement pour s’adapter au style de Max Verstappen ? Ou y est-il déjà habitué ?
« Honnêtement, en tant que réserviste, j’ai probablement passé plus de temps avec Red Bull qu’avec VCARB, techniquement parlant, étant donné le temps que j’ai consacré à mon rôle de réserviste, à me rendre aux courses avec Red Bull et à travailler sur le simulateur. »
« Donc, même si ce n’était pas en piste – j’ai fait quelques essais ici et là – mais simplement grâce à ce temps passé à aider au développement de la voiture et à la pilote… on finit par s’y habituer et par comprendre que c’est ainsi qu’elle fonctionne. »
« Je pense que le fait d’avoir un style de pilotage… Techniquement, nous sommes censés être des professionnels, nous sommes censés être capables de piloter ce qui nous est donné et de maximiser son potentiel. Donc, pour moi, ce n’est pas vraiment une question de savoir si le style de pilotage me convient ou non, mais plutôt de savoir comment je peux l’exploiter au mieux. Et j’aime à penser que je peux le faire. »
Le moment où Lawson a su qu’il rejoindrait Max Verstappen chez Red Bull ?
En tant que pilote VCARB, Liam Lawson espérait bien sûr être promu dans l’équipe mère de Milton Keynes. Mais quand donc l’an dernier a-t-il su, précisément, qu’il serait bien le nouveau coéquipier de Max Verstappen ? Y a-t-il eu un déclic précis ?
« Pour être honnête, quand vous pilotez en Formule 1, surtout chez VCARB, l’une des principales raisons pour lesquelles un junior ou un jeune pilote est là, c’est pour être évalué et essayer de prouver qu’il a le niveau pour monter chez Red Bull. »
« Donc, quand je suis arrivé à Austin, je savais évidemment que j’étais là pour être évalué, surtout en arrivant en fin de saison comme ça. Il y a évidemment beaucoup plus de raisons de mettre quelqu’un en piste à la fin, principalement pour l’évaluer en vue de l’année suivante. »
« Ce n’était donc pas tant une question de savoir si j’allais avoir une opportunité chez Red Bull, chez VCARB ou ailleurs, mais plutôt de faire suffisamment mes preuves pour rester en Formule 1. »
« Et je pense qu’au fil de ces courses, ça… Je ne sais pas exactement quand, mais c’est juste devenu de plus en plus évident qu’une opportunité se présentait. »
« Mais évidemment, c’était course après course, et cela dépendait entièrement de la performance de Sergio et de la mienne, ainsi que de celle des autres pilotes qu’ils surveillaient également. »
« Donc oui, c’est devenu plus clair au fil des courses jusqu’à la fin. »
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