Racing Bulls abandonne son usine ‘vétuste’ de Bicester, un vrai cap selon Mekies

Hadjar-Tsunoda, un nouveau duo pour l’équipe

24 février 2025 - 16:38
Racing Bulls abandonne son usine ‘vétuste’ de Bicester, un vrai cap selon Mekies

Après Frédéric Vasseur, il est le deuxième directeur d’écurie français sur la grille : Laurent Mekies dirige la petite Scuderia, Racing Bulls.

En 2025, Mekies entame sa deuxième année comme patron de Racing Bulls.

Quelles leçons tire-t-il de ces douze premiers mois comme directeur d’écurie ?

« Une année s’est écoulée depuis la création de Visa Cash App Racing Bulls et ces douze mois ont été un véritable tourbillon. Nous avons débuté cette nouvelle aventure avec pour mission de tout mettre en œuvre pour faire évoluer l’équipe et la positionner face aux grands noms du sport sur la piste. Il n’y a pas de raccourci pour y parvenir, et nous avons traversé une immense période de changement afin d’établir les bases nécessaires pour atteindre nos objectifs. »

En coulisses, beaucoup de choses se passent du côté de Racing Bulls. L’équipe vient par exemple de déménager sa base au Royaume-Uni, de Bicester à Milton Keynes (dans un bâtiment adjacent à l’équipe-mère, Red Bull).

« On peut dire qu’en abordant cette saison, nous avons posé les fondations, mais que le ‘bâtiment’ lui-même est encore en construction » explique Laurent Mekies sur ce grand changement.

« Ce n’est pas quelque chose qui se fera en quelques mois, mais la réaction de toutes nos équipes a été incroyable : chacun a pleinement adopté la nécessité d’avancer. Le processus est en cours, impliquant une combinaison de nouvelles méthodes de travail et l’adoption d’une culture qui place les personnes au cœur de notre projet. »

« Le ‘bâtiment’ dont je parle n’est pas seulement une métaphore : début 2025, nous avons en effet déménagé notre site de Bicester vers un nouvel emplacement à Milton Keynes. C’est un tout autre niveau : nous sommes passés d’une installation vétuste et exiguë à un site véritablement ultramoderne. Son importance ne doit pas être sous-estimée, tant pour offrir un meilleur environnement à nos employés actuels que pour attirer de nouveaux talents au sein de l’équipe. Cela signifie que nous disposons désormais de deux sièges solides, l’un à Faenza et l’autre à Milton Keynes. »

« Nous avons aussi recruté de nouveaux talents pour renforcer l’équipe, et au fil de l’année, nous sommes devenus une entité plus cohérente. Il faudra encore du temps avant que ces grands changements portent pleinement leurs fruits, mais je m’attends à ce que nous soyons plus solides cette saison. »

Un duo entre jeunesse et expérience

L’équipe aux multiples identités accueille cette année un autre Français, Isack Hadjar, qui fera équipe avec Yuki Tsunoda, désormais un vétéran de Faenza.

« Je suis extrêmement enthousiaste à propos de notre duo de pilotes » s’enthousiasme Laurent Mekies.

« Yuki a franchi un cap important l’année dernière. Il nous a vraiment surpris par les progrès qu’il a réalisés, tant en vitesse pure qu’en termes de qualités techniques. On peut dire qu’il a rejoint le cercle des très bons pilotes. Désormais, la question est de savoir s’il peut encore progresser. Nous pensons que oui. C’est notre rôle de créer un environnement propice à cette évolution et de lui fournir les bons outils pour y parvenir. »

« Yuki a été un élément clé de tous les changements que nous avons initiés l’an dernier. Cette saison, il sera notre point de référence en matière de vitesse et d’analyse du comportement de la voiture, puisqu’il possède désormais quatre ans d’expérience en F1 et au sein de cette équipe. Avec Isack qui entame sa première saison, Yuki endossera pleinement le rôle de leader, et il est une pièce maîtresse de nos plans pour cette année. »

Laurent Mekies met une forme de pression sur Yuki Tsunoda, en espérant qu’il soit un vrai leader d’équipe. Et Hadjar ? Quels objectifs lui fixe-t-il ?

« La première qualité que l’on recherche chez un rookie, c’est la vitesse pure, et cela ne semblait pas être un problème pour Isack la saison dernière, puisqu’il s’est battu pour le titre en F2 jusqu’à la dernière course. Nous avons hâte de voir ce qu’il peut faire en Formule 1. L’un des piliers de cette équipe a toujours été de former de jeunes pilotes pour la famille Red Bull, et au fil des années, nous avons clairement réussi cette mission. »

« On peut considérer cela comme l’un de nos indicateurs de performance clés, au même titre que notre objectif affiché de mener le peloton en milieu de grille. »


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