Piastri était ’intimidé’ à l’idée de courir contre Hamilton ou Alonso en F1

A l’approche de la fin de sa première saison en Formule 1, Oscar Piastri a fait plus que confirmer qu’il avait largement sa place dans la catégorie reine du sport automobile cette année, affichant un niveau de performance remarquable pour un débutant.

Le pilote McLaren F1, qui estime que c’est "un privilège d’avoir un travail que ne donne pas l’impression d’en être un," a ainsi gagné sa place sur la grille aux côtés de légendes de ce sport, ce qui était dans un premier temps impressionnant pour lui comme il l’explique.

"Vous avez des gens comme Lewis (Hamilton) ou Fernando (Alonso) qui ont 15 ou 20 ans d’expérience et quand vous commencez à courir contre des gars que vous avez vu à la télévision en grandissant, cela peut être un peu intimidant. Mais en même temps, c’est assez spécial de pouvoir courir contre ces gars-là."

"Cela a été un défi. J’ai été quelque peu intimidé en arrivant. Mais je l’ai vite surmonté."

Cette adaptation rapide, couplée à une vitesse impressionnante, n’a d’ailleurs pas fini d’impressionner Tom Stallard, l’ingénieur de course de Piastri qui a par le passé travaillé avec des pilotes tels que Jenson Button, Carlos Sainz ou encore Daniel Ricciardo.

"Si, au début de l’année, vous aviez dit qu’il avait cinq ans d’expérience en F1 et que je ne l’avais pas vu, je n’aurais pas été complètement surpris. Tout est significatif. Je ne suis pas sûr d’avoir rencontré beaucoup de pilotes que je décrirais comme calmes et intenses."

Des qualités dignes des plus grands de la F1

Brillant cette saison, le pilote australien est cependant loin de se satisfaire de ses résultats pur le moment. Par exemple, même s’il obtenait son premier podium en F1 à Suzuka, il estime qu’il aurait pu faire encore bien mieux ce weekend là en termes de performance.

"Même si je suis monté sur le podium au Japon, je n’étais pas particulièrement satisfait de certains aspects de mon comportement lors de cette course. Il est très important d’essayer de faire la part des choses entre le résultat et le sentiment que l’on a de sa conduite. Je suis donc critique, mais il est également essentiel de ne pas trop s’en vouloir, de reconnaître ce qu’il faut améliorer et d’agir en conséquence."

"La compétition a toujours été la raison pour laquelle j’ai aimé la course automobile. La compétition contre les meilleurs pilotes du monde, les meilleures équipes du monde - c’est certainement un facteur important dans mon plaisir de la F1, mais je suis aussi très compétitif, je veux toujours en faire plus."

A la tête de McLaren F1, Andrea Stella, qui a par le passé travaillé avec Alonso ou encore Michael Schumacher, voit tout d’un futur très grand chez Piastri.

"Les pilotes qui ont le potentiel de devenir champions du monde doivent avoir une vitesse naturelle, ce que nous avons vu tout de suite chez Oscar. Ensuite, ils doivent avoir la tête, la capacité, l’aptitude à utiliser leur talent, ce qu’Oscar établit d’une manière intéressante. Il garde la tête froide, sans aucune perturbation."