Norris et sa passion pour iRacing : quand le virtuel sert le réel…
"C’est une passion, je veux apprendre des choses différentes"
Lando Norris, comme Max Verstappen, sont des habitués des jeux vidéo de course et notamment de iRacing. Les deux rivaux sur la piste ont d’ailleurs fait équipe lors des 24h virtuelles de Spa organisées sur iRacing (aux côtés de Max Benecke et Max Wenig) et ont… remporté l’épreuve ce week-end !
Le jeune pilote McLaren n’arrête pas de limer le bitume, qu’il soit virtuel ou réel, en week-end de Grand Prix ou non. Mais n’est-il pas lassé de sans cesse faire la course, de tester ses limites ?
« Quand je fais la course, c’est du non-stop » a-t-il admis. « Je conduis sur la piste, et dans mon simulateur chez moi. »
Quand il ne travaille pas à Woking, Lando Norris estime même qu’il passe entre « huit et neuf heures » dans son simulateur iRacing !
« J’adore cela. C’est une passion, je veux apprendre des choses différentes, juste m’améliorer constamment comme pilote. Je suis toujours impliqué dans ce que je fais, alors quand il s’agit du pilotage, de la course, je m’implique à mon maximum. »
Le virtuel sert-il le réel ? Autrement dit, grâce à son assiduité dans le simulateur iRacing, Lando Norris peut-il espérer grappiller des centièmes en week-end de Grand Prix ?
« Il y a beaucoup de très bons pilotes dans le monde. Vous avez, plus souvent de nos jours, des pilotes qui peuvent passer d’un simulateur à une vraie voiture, et cela prouve que les compétences requises correspondent très bien. Ils ont montré que vous pouviez y arriver, et je pense qu’il y a plein de gamers qui auront peut-être une chance de conduire une vraie voiture. »
Lando Norris doit d’ailleurs une partie de son baquet actuel chez McLaren, et à un travail effectué dans le simulateur officiel de l’équipe, lors du Grand Prix du Japon 2017.
« Je me rappelle avoir passé la journée au McLaren Technology Center, et je suis retourné chez moi dormir quelques heures, avant d’être de retour à minuit. J’ai arrêté à six heures du matin, donc c’était une longue journée. Mais j’ai tant appris dans une session comme celle-ci. Vous passez des heures et des heures dans le simulateur à effectuer des corrélations, à donner des retours d’expérience, à suggérer ce que l’équipe pourrait faire en piste. C’était formidable pour moi, parce que ça m’a aidé à me préparer pour aujourd’hui. »
Il n’y a pas cependant que le virtuel : les relations sociales, humaines, entre un pilote et les ingénieurs, comptent beaucoup. C’est pourquoi Lando Norris s’est attaché à « vivre la vie » d’un salarié du MTC pendant huit jours complets.
« Je suis allé dans tous les départements à Woking. J’ai eu la chance de construire quelques pièces, et de les ramener chez moi. J’ai adoré travailler sur le carbone, tous ces composants. La technologie, c’était ma matière préférée à l’école ! J’ai passé du temps dans les départements principaux, ensuite plus tard je suis allé à des réunions avec l’équipe de nuit, et enfin j’ai vu les ingénieurs et les gars qui travaillent dans les bureaux, à l’étage. Cela m’a vraiment aidé à m’intégrer chez McLaren. »
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