Le rythme de McLaren F1 en qualifications rend Norris nerveux pour Imola
Ricciardo attend du mieux pour lui en course
Un petit peu comme l’an dernier, McLaren, sans avoir forcément la 3e meilleure voiture du plateau (AlphaTauri et Ferrari étaient aussi performants), a maximisé le potentiel de sa voiture lors du premier Grand Prix de l’année, avec 18 points inscrits à Bahreïn (contre 12 pour Ferrari, 2 pour AlphaTauri, et 1 pour Aston Martin F1).
En qualifications, Lando Norris comme Daniel Ricciardo avaient été devancés par la Ferrari de Charles Leclerc. Or à Imola, sur un circuit plus étroit, l’exercice du tour rapide comptera d’autant plus. C’est peut-être ce qui inquiète Lando Norris, toujours soucieux du vrai potentiel de sa machine à unité de puissance Mercedes.
« Notre performance en qualification n’était probablement pas notre point fort à Bahreïn. Je pense que nous avons fait du bon travail et je pense que nous étions tous assez satisfaits de la performance que nous avons réalisée, en pouvant extraire ce chrono, cette vitesse de la voiture. »
« Mais la position dans laquelle nous étions n’était pas aussi bonne que ce que nous voulions. »
« Je pense que lorsque vous arrivez sur un circuit comme celui-ci, un peu plus dépendant des qualifications que de la course, cela peut nous mettre dans une position un peu plus difficile, où nous ne pouvons pas dépasser aussi facilement le dimanche, nous ne pouvons pas avoir cet avantage de rythme que nous avions le dimanche en rythme de course à Bahreïn. »
« C’est un week-end différent. Nous étions heureux et nous avons bien commencé la saison, mais nous devons aussi savoir que nous avons des faiblesses et des choses sur lesquelles nous devons travailler, et parfois elles sont mises en évidence sur différents circuits - et ce week-end pourrait être l’un d’entre eux. Mais je pense que nous pouvons encore être positifs et espérer que nous ayons fait des progrès depuis Bahreïn. »
Daniel Ricciardo était lui en-dessous de son potentiel le dimanche en particulier à Bahreïn : car en raison d’un dégât sur son fond plat, l’Australien a perdu quelques dixièmes en rythme de course. On devrait ainsi le voir plus proche de son coéquipier en course ce dimanche.
« Oui il y a plus à attendre de moi » a-t-il confirmé en conférence de presse à Imola.
« Et en fait, je dirais probablement cela même si j’avais été dans l’équipe pendant cinq ans… J’ai l’impression que la F1 est probablement un sport dans lequel on ne sera jamais tout à fait parfait en tant que pilote. Il y a toujours quelque chose que vous sentez que vous pouvez faire mieux ou plus. Mais je pense qu’avec moi maintenant, dans cette voiture, disons que j’ai trouvé la limite à certaines occasions, mais je n’ai probablement pas été là assez pour être à l’aise à la limite. »
« Il s’agit donc d’essayer de repousser cette limite quelques fois de plus et d’être plus à l’aise, avec ce meilleur niveau, dans la voiture. Donc c’est probablement ces derniers pourcentages, qui vont continuer à venir avec le temps, et à chaque tour que je finis, je pense que ça me permettra d’être de mieux en mieux dans la voiture. »
Nouveau : comment suivre au mieux l’actualité de notre site ?
Via notre nouvelle chaîne WhatsApp Nextgen-Auto.com !
Vous abonner (cliquez sur l’étoile pour mettre en favori) à notre Google News si vous utilisez l’appli Google Actualités sur votre smartphone.
McLaren F1
- ’Rien ne change’ : Norris aborde le Brésil sans se soucier de Piastri ou Verstappen
- Piastri : je sais que j’ai encore ce qu’il faut pour gagner le titre
- McLaren F1 considère ses pilotes ’comme ses fils’ et leur laisse ’les mêmes chances’
- McLaren F1 a mis fin aux rumeurs de favoritisme mais la pression a grandi
- McLaren F1 ’préfère’ perdre le titre que de choisir un numéro 1