Komatsu : J’écoute les ingénieurs plutôt que leur dire quoi faire
Comment la "communication" a changé chez Haas F1

Ayao Komatsu a expliqué ce qui a changé chez Haas F1 depuis son arrivée. Le Japonais a pris la relève de Günther Steiner en tant que directeur de l’équipe américaine, et il révèle que c’est la communication qu’il a tenue à faire évoluer.
"La communication, le fait de mettre tout le monde sur la même longueur d’onde et de discuter ouvertement de la manière dont nous pouvons nous améliorer" a déclaré Komatsu. "Je les écoute, plutôt que leur dire quoi faire. Et même si j’ai une opinion, ce sont eux les experts."
"Je pose des questions et ils décident ensuite de la direction à prendre. Je n’ai jamais dit à Andrea [de Zordo, directeur technique] ou à Davide [Paganelli, responsable de l’aérodynamique] que nous devrions améliorer Silverstone de cette manière. J’ai posé des questions, je les ai écoutés, mais en fin de compte, c’est eux qui ont décidé."
"C’est pourquoi j’étais si heureux que lorsque nous pouvions faire des progrès avec la voiture, ils l’ont fait. Les gens à qui l’on a dit que Haas ne pouvait pas améliorer une voiture, vous savez à quel point ils étaient déprimés en 2023 à Austin ? Aucun d’entre eux ne voulait faire les améliorations de l’Austin [2023], mais ils ont dû le faire. C’était donc un point bas."
Alors que l’équipe avait apporté une évolution ratée en 2023 à Austin, elle a été bien meilleure sur le développement en 2024 et a été performante à Austin, où la saison précédente avait été catastrophique : "Parce que nous savions que cette voiture n’allait pas être plus rapide. C’était une perte de temps. Entre Austin 2023 et Austin 2024, la différence est de 180 degrés."
"Personne ne pensait qu’il fallait améliorer Austin 2023, c’était une perte de temps et d’argent. A Austin en 2024, tout le monde a discuté ouvertement pendant des mois de la manière dont nous devions procéder, nous y avons travaillé, nous étions sûrs de pouvoir tenir nos promesses et, comme prévu, nous les avons tenues. C’est un tel contraste."

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