Hamilton explique son irrégularité au volant de la Ferrari SF-25
Le Britannique évoque les réglages et son expérience au sein de la Scuderia

Ce n’est pas un début de saison facile pour Ferrari en 2025. Si on écarte le bon résultat obtenu pour le Sprint F1 en Chine, la Scuderia n’a clairement pas lancé son année sur une bonne tendance, avec des performances très irrégulières de sa SF-25.
Mais Lewis Hamilton a lui aussi été assez irrégulier. C’est ce sur quoi il a été notamment interrogé aujourd’hui au Japon, dans le paddock de Suzuka, avant le 3e Grand Prix qui aura lieu ce week-end.
"Cette irrégularité est probablement due à une combinaison de plusieurs facteurs, mais je pense surtout à une simple amélioration des réglages."
"De mon côté, je vous ai dit que j’étais encore en phase d’apprentissage avec cette voiture, donc je n’ai pas encore testé tous les éléments dont ils disposent. Au final, j’ai pris la mauvaise décision concernant les réglages pour le samedi avant les qualifications de la dernière course, et j’ai dû m’en accommoder pendant la course."
"Si nous avions laissé la voiture tranquille, ou même si le pas que nous avons franchi avait été une amélioration, je pense que nous aurions pu nous qualifier dans le top 3, ce qui aurait probablement donné un résultat bien différent."
"Mais ce ne fut pas le cas, et le pilotage était vraiment difficile dès les qualifications, puis le dimanche, c’était le même équilibre, alors il fallait persévérer."
Hamilton tient à rappeler à quel point il n’est pas simple de changer d’équipe en Formule 1 et le réglage d’une monoplace est forcément délicat en phase de découverte.
"En dehors des gars dans notre garage, la plupart des gens sous-estiment complètement ce que nous faisons et devons faire."
"Lorsqu’on parle de réglages et de modifications, on voit tous les graphiques différents qui ont trait à l’aérodynamisme, à l’équilibre en virage, à l’équilibre mécanique, à l’équilibre du roulis, à tous ces différents aspects sur lesquels on essaie de jouer et de peaufiner le week-end."
"Après avoir analysé les deux dernières courses, je ne me sentais pas très bien dans la voiture au début de la première (à Melbourne), mais notre rythme n’était pas trop mauvais les deux premiers jours ; dimanche, c’était la première fois que je pilotais la voiture sous la pluie, et j’ai beaucoup appris tout au long de la course."
"Ensuite, lors de la dernière course, c’était la première fois que je faisais un long relais. Presque tous les autres pilotes ici ont pu faire les essais d’Abu Dhabi et essayer les pneus 2025. Pas moi. Et lors des essais de Bahreïn, la voiture est tombée en panne. La course sprint était la première fois que je faisais un relais de 20 tours, et en course, c’était la première fois que j’essayais la gomme C2, donc j’apprenais tout ça en course."
"Je commençais vraiment à ressentir les effets de l’impossibilité de faire le test de fin d’année, et après réflexion, je suis plutôt satisfait de mon adaptation sur ces deux courses. Mais il me reste encore beaucoup de travail pour m’assurer que la suite s’améliore."

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