Hamilton évoque sa remontée puis sa lutte avec Verstappen au Brésil en 2021

Il y a un an, l’édition 2021 du Grand Prix du Brésil nous offrait une remontée incroyable de Lewis Hamilton, suivie d’une lutte acharné avec son rival Max Verstappen pour l’obtention de la victoire.

Disqualifié de la séance qualificative après que l’aileron arrière de sa Mercedes F1 a été jugée illégale, le Britannique s’élançait dernier du Sprint mais terminait cinquième de l’épreuve. Une pénalité moteur lui était ensuite ajoutée et il s’élançait donc 10e du Grand Prix.

La mission semblait impossible et le scénario n’était pas idéal alors qu’il luttait pour le titre, mais le septuple champion du monde remontait ses concurrents un par un avant de finalement se retrouver dans les échappements de la Red Bull, qui n’allait pas lui rendre la partie facile.

"J’étais sur la grille et je me disais : ’Ca fait beaucoup de voitures à dépasser’, mais j’y suis allé et j’ai donné tout ce que j’avais," se souvient Hamilton pour le site officiel de la Formule 1.

"Les gens ne le réalisent pas forcément, mais c’est très risqué de naviguer ainsi dans le trafic en course. Tout peut arriver : une voiture pourrait dévier de sa trajectoire et vous toucher, il pourrait y avoir une crevaison ou un aileron avant cassé. Vous devez donc rester très propre dans vos manœuvres de dépassements."

"Je voyais finalement Max devant moi et je me disais : ’Est-ce que Max économise ses pneus ou n’est-il simplement pas si rapide ?’ Car je me rapprochais de plus en plus de lui. Red Bull avait un moteur très rapide en 2021, probablement le plus rapide de tous."

"Je ne peux pas laisser Max refaire ça"

Une fois le septuple champion du monde arrivé à sa hauteur, Verstappen commençait à défendre de manière très agressive. Les deux hommes allaient même hors piste à un moment donné, mais n’ayant pas les armes, le pilote Red Bull finissait par capituler.

"La première fois que je tentais de le dépasser, Max freinait super tard et partait au large," poursuit Hamilton.

"Je n’aurais pas passé le virage si je n’étais pas sorti de la piste. Je devais alors me ressaisir, je me disais : ’Je ne peux pas le laisser refaire ça’."

"C’était peut-être l’une des meilleures courses que j’ai jamais faites, du moins aussi loin que je me souvienne. C’est l’une de celles dont je suis le plus fier car nous avions rencontré beaucoup de problèmes durant le weekend, ce qui démontre qu’il ne faut jamais abandonner."