Vettel et Ferrari sous le feu de la presse italienne, Hamilton monte au créneau
Les médias transalpins ne sont pas tendres
Comme à chaque erreur ou occasion manquée de Ferrari, la presse italienne s’est montré très critique et très violente envers Ferrari et son pilote Sebastian Vettel. La débâcle stratégique et au niveau du pilotage au Japon a de nouveau fait parler côté transalpin.
"Ferrari est en ruine" a dit La Gazzetta dello Sport. "Il y a des stratégistes qui font des erreurs, un pilote faible qui n’apprend rien de ses erreurs, un directeur qui attaque son équipe et une voiture sur le déclin. Avant Monza, on pouvait difficilement imaginer une telle chute."
La Stampa n’a pas été plus conciliante : "Peut-être que c’est de la malchance, mais c’est un fait : Sebastian Vettel ne fait plus rien comme il faut."
Le Corriere dello Sport a surenchéri : "Le problème ne peut être que l’équipe et ses pilotes. Vettel est dans une crise existentielle profonde."
Le Corriere della Sera a rappelé que c’était une erreur commune, celle de Ferrari et le samedi et de Vettel le dimanche : "L’Allemand ajoute à sa collection d’erreurs horribles en détruisant un départ fantastique. Ces erreurs sont l’expression d’une grosse inquiétude du quadruple champion du monde, qui vit une crise de confiance."
La Repubblica s’est contenté de faire un résumé simple d’une situation vue comme catastrophique : "Pendant que [Lewis] Hamilton va atteindre le record de [Juan Manuel] Fangio, la saison de Ferrari est un échec. Vettel choisit le pire moment pour perdre et Ferrari rompt sous les ordres de Maurizio Arrivabene, qui critique ses propres employés."
Un déchaînement de critiques qui n’a pas laissé Hamilton de marbre, comme il l’a expliqué sur Instagram : "Je pense que les médias doivent montrer davantage de respect à Sebastian. Vous ne pouvez simplement pas imaginer à quel point c’est difficile de faire ce que nous faisons à notre niveau, et ça l’est pour n’importe quel athlète à ce niveau. Il est normal, puisque nous sommes humains, que nous fassions des erreurs, mais c’est la manière dont nous les surmontons qui compte."