Senna : La Corée devrait convenir à la R31

"Nous devrions de nouveau être bien"

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11 octobre 2011 - 16:04
Senna : La Corée devrait convenir à (…)

A peine remis du GP du Japon, Bruno veut rectifier sa production en demi-teinte de Suzuka…

Quelles conclusions avez-vous tirées de la course du Japon ?

Bruno Senna : Elle a été un peu dure. J’ai eu un départ moyen, je me suis fait tasser au deuxième virage et j’ai perdu pas mal de places. En fin de compte, je ne sentais pas ma voiture capable du niveau de performance auquel évoluait Vitaly. Chaque fois que j’essayais de pousser un peu, elle me semblait à la limite et cela s’est terminé plusieurs fois par des incursions hors piste. Ce qui m’a envoyé derrière des voitures qui roulaient au même rythme que moi ou un peu moins vite. Je me suis donc trouvé bloqué derrière elles sans pouvoir passer. En regardant les datas, nous avons découvert un problème d’appui, je perdais de la charge aéro au fil de la course. Le genre de souci que vous ne voulez pas avoir sur un circuit rapide. Mais un des aspects les plus satisfaisants du week-end a été de pouvoir revenir me qualifier avec le même temps que mon équipier après ma sortie de piste en essais libres 3. Je pense que je peux retenir ce point positif. L’équipe a effectué un superbe travail pour réparer la voiture en aussi peu de temps après mon erreur et j’étais heureux de leur apporter un bon résultat en atteignant la Q3. Nous travaillons très bien ensemble et j’apprends beaucoup des ingénieurs et des mécaniciens à chaque course.

Comment avez-vous géré la pression après votre sortie en libres 3 pour vous qualifier aussi brillamment ensuite ?

BS : J’ai aidé l’équipe à reconstruire la voiture et j’ai même purgé mes freins ! J’ai fait du bon travail parce que la pédale était ferme ! En qualifications, j’ai “débranché mon cerveau”. Eric m’avait dit : ”Pilote juste sans penser à cela” et c’est ce que j’ai fait. J’ai attaqué parce que je n’avais rien à perdre à ce moment-là. Je savais la voiture capable d’un top ten et j’ai réussi.

Prochaine étape, la Corée. Quels souvenirs en gardez-vous de l’an passé ?

BS : Mes souvenirs de l’épreuve de l’an dernier ne sont pas terribles : une rupture de suspension en essais libres et ensuite une course difficile sous la pluie, la safety car et enfin le drapeau rouge. Ce n’était pas la meilleure manière d’apprendre un nouveau circuit mais c’était sans aucun doute un week-end agité. Je repars de zéro cette année.

Quelles sont vos impressions sur le circuit ?

BS : Il est difficile et je pense que vous pouvez commettre des erreurs en plusieurs endroits. Il y a des virages en dévers un peu partout sur le tracé et ce n’est pas le plus confortable pour un pilote. Mais c’est la même chose pour tout le monde. J’espère que nous pourrons nous servir de Suzuka comme référence en arrivant en Corée avant de sortir la voiture pour la première séance libre vendredi. A partir de là, nous pourrons dégrossir petit à petit et nous préparer pour les qualifications et la course.

Avec un niveau d’appui similaire à Suzuka et des virages entre moyenne et haute vitesse, pensez-vous qu’il conviendra à la R31 ?

BS : Oui, je crois. Il y a quelques endroits exigeants sur la motricité en Corée, mais le revêtement est très lisse et le dessin du circuit signifie que nos faiblesses de Singapour ne seront pas aussi criantes là-bas. Nous devrions de nouveau être bien et notre voiture devrait se trouver dans le top 10 jusqu’à la fin de la saison.

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