Réussir au Texas, les bons réglages pour Austin
Lotus nous explique cela
Le circuit
Virage 1 : il y a ici une déclivité prononcée avec la piste en montée abrupte et ensuite une plongée vers la partie suivante.
Virages 2 – 4 : ce sont des virages très rapides, autour de 280 km/h en septième.
Virages 5 – 6 : pas aussi rapides que l’enchainement précédent, ils se négocient néanmoins à haute vitesse, environ 220 km/h en cinquième.
Virage 11 : une bonne possibilité de dépassement ici puisque les pilotes sortent du 9 en troisième et attaquent le 10 à fond avant un gros freinage pour cette épingle.
Virage 12 : les freins devront être réglés de façon à ne pas être trop refroidis à la fin de la ligne droite précédant ce gauche serré qui va les solliciter fortement.
Virages 13 – 15 : c’est un enchainement de virages assez lents en seconde. La bonne trajectoire dépend des vibreurs.
Virages 16 – 18 : le braquage de l’aileron avant est destiné à contrer le sous-virage dans ce long passage à double corde.
La voiture
Aileron arrière : le niveau d’appui est similaire à celui d’Abu Dhabi. Il y a une longue ligne droite et la vitesse maxi est de l’ordre de 315 km/h. Mais elle est entourée de virages assez divers, tantôt rapides, tantôt lents.
Aileron avant : un degré relativement élevé de braquage de l’aileron avant est nécessaire pour contrecarrer le sous-virage entre le 16 et le 18, qui pourrait tuer la vitesse et user les pneus avant.
Suspension : il faut trouver l’équilibre entre la stabilité à haute vitesse pour l’enchainement des courbes 2 à 4, à fond, et les exigences des changements de direction un peu plus loin.
Freins : il faut un niveau de refroidissement des freins approprié : pas trop froids à la fin de la ligne droite, mais pas non plus en surchauffe dans la portion technique. Le jeu consistera à trouver le bon équilibre des températures. En revanche, pas de problème attendu concernant l’usure des freins.
Moteur : en moyenne, le régime se situe autour de 15500 t/mn ici [catégorie moyenne-haute par rapport aux autres circuits] avec 60% du tour avec accélérateur grand ouvert.
Pneus : Pirelli a fait le choix le plus conservateur en désignant les gommes dures et les médiums. Le tracé et le revêtement rendent très difficile d’essayer d’obtenir le meilleur rendement des pneus. Par ailleurs, le choix des gommes les plus dures implique que la dégradation ne sera pas vraiment un facteur déterminant pour la course.