Quelques interrogations sur la saison 2015 - Partie 1
Les questions que l’on se pose...
Mercedes : encore un duel épique ?
Lewis Hamilton et Nico Rosberg nous ont offert en 2014 une lutte pleine de suspens et d’intensité qui a finalement vu le Britannique l’emporter. Il faut pour cela remercier l’écurie Mercedes qui laissé ses pilotes se battre en piste. Les gestes de Rosberg à Monaco et à Spa ont quelques peu noirci le tableau cependant. Mais voir les deux pilotes se congratuler avant le podium à Abu Dhabi montre le respect que se témoignent les deux hommes malgré une année pleine de tensions.
La Mercedes gardera vraisemblablement un avantage en 2015, et ses deux pilotes devraient à nouveau se battre pour le titre. Il est donc tout à fait possible que les tensions reviennent subitement en cas de nouvelle polémique ou autre action litigieuse en piste.
Vettel pourra-t-il obtenir ce qu’Alonso n’a pas eu ?
Après quatre titres chez Red Bull, Sebastian Vettel se lance donc dans l’aventure Ferrari pour marcher sur les traces de son aîné Schumacher. Mais on le sait, la Scuderia ne traverse pas sa meilleure période, et de loin. La restructuration mise en place dans l’équipe italienne pourrait mettre encore du temps avant de porter ses fruits, et l’Allemand devra sans doute se montrer patient.
Il succède en tout cas à Alonso, finalement lassé par le manque de résultats. L’Espagnol est passé très près du titre à deux reprises, en 2010 et 2012, mais a été à chaque fois battu par... Vettel. Fernando aura en tout cas changé de dimension aux yeux de tout le paddock et ses années en rouge lui auront au moins apporté la considération de tous, à défaut de titres. Vettel aura à son tour l’occasion de prouver qu’il peut briller au volant d’une voiture qui n’est pas la meilleure.
Ferrari : un duo de pilotes 2015 totalement dépassé en 2014
Vettel et Raïkkönen seront donc les deux pilotes Ferrari en 2015. Sur le papier, cela est impressionnant. Mais dans les faits, les deux hommes sortent tous deux d’une saison extrêmement compliquée. Respectivement chez Red Bull et Ferrari, Vettel a été battu assez nettement par la révélation Ricciardo, tandis que le Finlandais n’a absolument jamais vu le jour face à Alonso.
En pleine restructuration, Ferrari s’appuie donc sur deux pilotes qui ont subi en 2014. La question est donc de savoir si les deux champions du monde sauront faire mieux en 2015. Raïkkönen a récemment été mis sous pression et n’aura d’autre choix que de briller. Vettel aura peut-être l’excuse du temps d’adaptation si cela ne marche pas dans l’immédiat.
Honda : quel sera le niveau du motoriste japonais ?
Honda revient en F1 en tant que motoriste exclusif pour l’écurie McLaren, un an après le début de l’ère V6 en Formule 1. Difficile de savoir quel est son niveau de performance pour le moment. Lors des tests d’après-saison à Abu Dhabi, Stoffel Vandoorme n’avait été en mesure de couvrir que quelques tours seulement en raison de problèmes électroniques.
Honda a donc connu un an après les autres tous les problèmes de mise en place de son moteur, mais aura également eu une année de plus pour le concevoir. Le dégel des moteurs devrait en plus lui être bénéfique. On peut par ailleurs penser qu’Alonso n’aurait pas rejoint McLaren s’il n’avait pas eu le signe que Honda serait prête à temps. Première réponse lors des tests à Jerez pour voir les performances en piste.