Le gouverneur de Lombardie met la pression sur Ecclestone pour Monza
Quel avenir pour le Grand Prix d’Italie ?
Alors que Monza sera le théâtre du 86ème Grand Prix d’Italie ce week-end, l’avenir de la course transalpine est toujours très incertain et aucun contrat n’est signé pour 2017 et après à l’heure actuelle.
Bernie Ecclestone a clairement signifié aux officiels de Monza qu’ils se devaient de verser la somme demandée pour effectuer les rénovations nécessaires, afin de voir l’épreuve perdurer au calendrier. Mais le gouverneur de Lombardie, Roberto Maroni, met à son tour la pression sur le président de la FOM.
"Etant donné que l’Angleterre souhaite la suspension du traité de Schengen, nous déclarons que l’Anglais Bernie Ecclestone ne pourra revenir à Monza que s’il signe le contrat," a déclaré l’Italien, non sans ironie, avant de poursuivre plus sérieusement.
"Ce dimanche se disputera le 86ème Grand Prix d’Italie. Nous souhaitons arriver à 100 éditions, ensuite nous pourrons parler."
Maroni est prêt à engager la Lombardie sur un plan de 70 millions d’euros versés sur 10 ans. "Mais nous ne voulons pas d’alternance avec Imola ou le Mugello. Monza est le seul circuit possible pour le Grand Prix d’Italie."
Le président de l’Automobile Club d’Italie, Sticchi Damiani, a tenu un discours plus modéré que son homologue sur le sujet.
"Je suis convaincu que Monza doit rester la base du Grand Prix d’Italie et que nous pourrons trouver une solution au problème de financement que nous rencontrons actuellement. Je suis optimiste pour la suite des événements."
"Ecclestone est sensible à l’histoire de Monza, mais la Formule 1 coûte beaucoup d’argent et il faut que cet investissement soit justifié. Mais nous devons respecter les demandes et y adhérer. Si nous rassemblons toutes nos forces, je suis certain que nous trouverons un arrangement."
Le président du conseil italien, Matteo Renzi, devrait être présent ce week-end pour remettre le trophée au vainqueur. Cela permettra au passage d’ouvrir une discussion avec Bernie Ecclestone pour l’avenir de Monza, même si le gouvernement italien ne semble pas aujourd’hui vouloir intervenir et mettre les moyens requis sur la table.